Recettes d’Uruguay et d’Argentine 

  • Dulce de Leche

La pâte à tartiner qui sert à tout ici. Un peu l’équivalent du Nutella chez nous en terme d’usage. Cette confiture a un goût de caramel beaucoup plus prononcé et un goût de lait beaucoup moins prononcé que notre version française de la confiture de lait. C’est délicieux !

Pour un pot de confiture :

1 litre de lait frais entier (avec du lait de chèvre c’est très bon aussi !)
1 pincée de bicarbonate de soude
250 g de sucre (jusqu’à 400g pour les bouches sucrées)
Facultatif : de la vanille

Mouiller le fond d’une casserole assez haute puis versez le lait, le bicarbonate et le sucre.
Faire chauffer sur feu moyen en remuant pour bien dissoudre le sucre.
Une fois que la préparation commence à bouillir, baisser le feu et laisser cuire en remuant de temps en temps jusqu’à ce que le mélange épaississe et prenne une jolie couleur dorée. Arrêter la cuisson lorsque la consistance vous convient (Attention la confiture continue d’épaissir en refroidissant)

 

  • Dulce de Batata

C’est une pâte de fruit (de patate douce) qui se mange seule, sur du pain ou en accompagnement de fromages. Il existe aussi une version marbrée au chocolat.

500g de patates douces
500g d sucre
1 c. à c. de vanille liquide
1 sachet de agar agar

Cuire les patates douces et les réduire en purée.
Dans une casserole, ajouter le sucre et l’agar agar. Laisser reposer à froid au moins 5 min ( plus c’est mieux)
Cuire pendant 30 min en remuant continuellement.
Ajouter l’essence de vanille.
Verser dans le(s) moule(s), filmer et laisser prendre au frigo pendant 8heures.

Pour la version marbrée, garder un peu de mélange à la fin, y ajouter du cacao et marbrer dans le premier moule.

 

  • Tortas fritas 

La version argentino-uruguyenne de nos bugnes.

1kg de farine
50 g de levure
1càs de sel
1 càs de sucre (pour dissoudre la levure)
1càs de beurre
20 cl d’eau
500 ml d’huile végétale pour la friture
du sucre en poudre pour ajouter par dessus après cuisson (optionnel)

Mélanger la farine avec le beurre et le sel.
Ajouter assez d’eau pour former une pâte molle.
Laisser reposer la pâte pendant une demi-heure .
Pétrir de nouveau la pâte puis l’étaler jusqu’à obtenir une pâte d’un demi-centimètre d’épaisseur.
Couper avec un couteau des carrés, des triangles ou des cercles.
Frire les gâteaux puis les saupoudrer de sucre.

 

  • Tortilla Santiagueña

Du pain cuit au feu de bois

1 kg de farine
300g de graisse de boeuf
1cas de sel dilué dans  1/2 tasse d’eau chaude

Faire une pâte semblable à une pâte à pain. Séparer l’ensemble en boules de taille semblable, les étaler (1cm d’épaisseur) et les faire cuire au bbq.

 

  • Sauce Chimichurri

Bouquet de persil pour obtenir environ ½ tasse de persil une fois ciselé
2 cuillères à soupe d’origan fraîchement ciselé
4 gousses d’ail pressées
½ tasse d’oignons émincés ou taillés en cube
1 petit piment rouge (la quantité dépend du fait qu’on aime ou non manger pimenté) : retirer les graines et la membrane intérieure blanche puis le tailler finement
2 cuillères à soupe de vinaigre de vin rouge
1 cuillère à café de jus de citron frais
120 mL d’huile
Sel et poivre

Mettre tous les ingrédients dans un bol de taille moyenne et bien mélanger.

Cette sauce est notamment utilisée pour accompagner des grillades.

 

~ Uruguay ~ Montevideo

Montevideo, la petite sœur de Buenos Aires, est la petite- grande capitale de l’Uruguay où vivent plus de la moitié de la population totale du pays.

On y a passé 2 jours puis une semaine tranquille à parcourir la ville et ses très nombreux musées, à déguster des parrillas et autres spécialités culinaires, à danser le tango, à tenter d’échapper à la plus grosse tempête que le pays ait connu depuis des années (qui a d’ailleurs fait plusieurs morts…), à tenter de récupérer en vain mon i-phone grillé par la foudre, à profiter du bruit des candombés, à découvrir la tradition du carnaval, incroyable dans ce pays, à rencontrer des uruguayens tous plus agréables les uns que les autres, à découvrir les différents artistes du pays, qui ont eu de très nombreux échanges avec les artistes européens et notamment français à travers l’histoire, à gagner 5 minutes de vie à chaque fois qu’on traversait la porte de la ville comme le veut la légende, à observer tous ces hommes et ces femmes se baladant en permanence avec une thermos sous le bras et un maté dans la main (la légende raconte que les gens ici ont un muscle supplémentaire pour pouvoir le faire sans se fatiguer), à apprendre qu’il ne faut jamais au grand jamais proposer à un uruguayen de mettre du sucre dans son mate (ça c’est un truc bizarre d’argentin…), à constater à quel point ces 2 voisins s’adorent et se taquinent, à photographier les portes si particulières, très hautes et très fines… bref à terminer en beauté notre découverte de ce petit pays si agréable.

 

La ville

 

Le marché du port

 

Cathédrale Métropolitaine de Montevideo

 

Plaza Independencia et mausolé d’Artiguas

 

Théâtre Solis

 

Point de vue sur la ville du haut de la tour

 

Marché au puce Tristan Narvaja

 

Musées

 

Rambla et plage

~ Uruguay ~ Minas 

Ce week-end est prévu un grand festival de la culture gaucho (les cow-boys de l’Argentine et de l’Uruguay) dans la ville de Minas avec des concerts, des rodéos, des défilés… L’expérience nous tente alors nous réservons 3 nuits dans une des rares auberges de la ville et partons vendredi en bus depuis Montevideo, excités à l’idée d’en apprendre plus sur la culture uruguayenne.

A l’arrivée on déchante : le festival est annulé ou reprogrammé (ils n’ont pas encore décidé) car ils annoncent un peu de pluie pour ce weekend. On ne comprend pas trop car quand on a regardé la météo ça nous avait semblé plutôt bon et ici il pleut quand même une bonne partie de l’année. Mais apparemment c’est normal, d’après notre logeuse : ici dès qu’il pleut ils arrêtent tout, même un simple dîner chez le voisin peut être annulé, alors un festival…

Du coup on se retrouve dans une petite ville du centre de l’Uruguay, très très tranquille, logés chez une hippie végétalienne pour qui le mot ménage ne fait pas vraiment partie de son vocabulaire. Autant dire que notre enthousiasme est vite retombée !

On négocie donc pour raccourcir et ne rester que 2 nuits et on en profite pour visiter la ville et les alentours en vélo.

La ville est assez agréable. Il règne une atmosphère particulière ici, qui me rappelle un peu l’Asie. Contrairement à la côte où tout est propre, bien rangé et organisé, ici on a l’impression que tout est un peu bancale, mais que tout est un peu possible aussi, et négociable.

Les cimetières par ici sont toujours impressionnants :

On a, entre autre, été voir la statue d’Artiguas, située en haut d’une colline dominant la ville (Artiguas est le libérateur du pays et le héros national, il a des statues absolument partout !). La statue est la plus grande statue équestre de toute l’Amérique et est assez impressionnante.

On a aussi été goûter les spécialités locales : l’eau de Salus, dont la source est située ici à Minas, les pâtisseries chez Irissari, une des plus vieilles Confiteria de la région (ouverte depuis 1898), et les Alfajores de las Sierras de Minas.

Dans le parc de la ville, on peut aussi observer de drôle de bêtes :

Au final malgré la grosse déception d’avoir manqué le festival, nous avons été contents de voir une ville de la campagne et d’avoir découvert un autre coté de l’Uruguay.

 

 

~ Uruguay ~ Riviera Uruguayenne : étape 3 – Punta del Diablo

Troisième et dernier stop pour nous sur la côte uruguyenne : Punta del Diablo.

La ville était très très calme en cette saison pour ne pas dire déserte, à l’exception de quelques surfeurs, ce qui lui donnait un air étrange.

Les plages qui se succèdent à l’infinie par contre sont vraiment magnifiques et on peut y observer un tas de drôle de bêtes si on regarde bien !

~ Uruguay ~ Riviera uruguayenne : étape 2 – Cabo Polonio

Nous reprenons la route direction Cabo Polonio, une autre « ville » encore plus à l’Est. En route nous devons faire un changement à Rocha et nous en profitons pour faire un pic-nique au soleil sur la place principale de la ville :

Nous reprenons ensuite un bus qui nous dépose à la porte de Cabo Polonio, puis nous montons dans un camion spécial sable, seul moyen de locomotion permettant de nous rendre dans le village situé dans le parc national. Le lieu est atypique. Ici il n’y a pas d’électricité générale ni d’eau courante. Le lieu est habité à l’année par des hippies principalement et en pleine saison il est assez touristique.

L’ambiance ici est vraiment spéciale et la lumière est magnifique. On a beaucoup aimé y passer une nuit et une journée. La nuit le ciel est incroyable, il n’y a pas de pollution lumineuse et on peut donc observer la beauté de la voie lactée et les étoiles filantes.

~ Uruguay ~ Riviera uruguayenne : étape 1 -Punta del Este

Nous voilà de nouveau sur les routes et nous traversons une bonne partie de l’Uruguay pour rejoindre l’Est du pays. La côte de ce coté là marque le début de l’Océan. Elle est très réputée pour l’Amérique du Sud et l’été elle est envahie par les argentins et un peu par les brésiliens qui viennent s’y montrer et s’y baigner. L’Uruguay ne présente pas nécessairement les plus belles plages de l’Amérique du Sud mais le sable est fin, les plages sont grandes et le pays est beaucoup plus sûr que ses voisins. Les gens apprécient donc de pouvoir venir passer leurs vacances ici, sans risque pour leur sac à main ni pour leur voiture. De très nombreux argentins ont leur maison secondaire à Punta del Este, la plus grande station balnéaire de la région.

  • Punta del Este

Los dedos

La sculpture iconique de la région, représentant une main sortant de la plage. Elle est très impressionnante.

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La ville et les plages sont pleines de charme. Comme nous étions hors saison, tout était très tranquille et reposant.

 

  • Casapueblo

Le musée Taller de Carlos Páez Vilaró, un artiste originaire de Montevideo. Il a travaillé la peinture, la sculpture, la littérature, l’écriture de scénario, la céramique, l’architecture et la musique. Il a parcouru le monde entier à la recherche de différentes inspirations, et c’est beaucoup inspirés de différents peuples isolés.

Le musée et l’hôtel forment une demeure immense qu’il a entièrement conçu et fabriqué lui-même. L’endroit est extraordinaire.

 

  • Musée Ralli

Dans le quartier de Beverly Hills est situé le musée Ralli créé par Harry et Martine Recanati. Ouvert en avril 1998, le musée est entièrement gratuit (la fondation refuse catégoriquement tous les dons) et a pour but de rendre l’art accessible à tous, et particulierement l’art latino-amércain. Il regroupe à la fois des œuvres célèbres mais aussi de parfait inconnus, principalement des artistes sud-américains bien-sûr. Aujourd’hui, ils ont aussi des musées au Chili, en Espagne et en Israël. Pour en savoir plus : http://www.museoralli.com.uy/

Le musée vaut vraiment le détour. Quand nous y sommes allés, c’était assez bizarre de traverser le quartier. Il ne contient pratiquement que de très grandes maisons appartenant à des argentins et donc vides à cette saison.

~ Uruguay ~ Colonia de Sacramento 

Nous prenons un bateau à Buenos aires et après seulement une heure de traversée au travers du fleuve Rio de la Plata nous arrivons à Colonia, petite ville historique d’un pays peu visité par rapport à ses deux géants de voisins : l’Uruguay. Le nom uruguay veut d’ailleurs dire la rivière de l’oiseau plein de couleurs !
À peine avons nous mit un pied à terre nous nous sentons bien, détendus. On ne s’en était pas rendu compte mais l’énergie de Buenos Aires est communicative, là-bas on était toujours en mouvement. Ici tout est apaisé, tranquille. Les gens nous sourient, essayent de nous aider mais sans vouloir nous déranger, même les chauffeurs de bus nous laissent traverser la route avant de passer ! Un truc de dingue après avoir manqués de se faire écraser 400 fois à BA.

On savoure ce calme et on flâne au travers de la vieille ville, classée au patrimoine historique de l’Unesco.

Les rues sont pleines de charme, avec leurs vieilles maisons colorées et les voitures de collection garées un peu partout. Les styles traditionnels espagnols et portugais se côtoient et se mélangent. Ici on est en effet entre l’Argentine et le Brésil. Les influences sont donc multiples. La langue parlée est d’ailleurs très proche de celle parlée à BA avec des petites pointes de brésilien de temps en temps. C’est par exemple le seul pays par ici à dire « tu ».
Pour prendre un peu de hauteur on monte les 118 marches du phare. En haut on peut voir l’ensemble de la ville bien sûr mais aussi le fleuve et les bateaux.

Ici il y a plein de petits musées, accessibles par un seul ticket. Ce ne sont souvent que de petites maisons anciennes décorées de manière traditionnelle ou présentants un thème précis, comme les indigènes par exemple ou la céramique.

Le centre culturel est aussi plein de charme. Situé dans une ancienne usine, il présente des expositions temporaires (en ce moment il y en a une sur les Rolling Stones) mais est aussi un centre de formation pour adulte et un lieu de rdv.

Nous faisons aussi une pause dans les visites pour déguster un steak uruguayen dans une parrilla 🙂 On goûte également le rosé local qui est surprenament bon.

Après avoir bien parcourus la vieille ville nous nous dirigeons vers l’ancienne arène et en profitons pour voir le couché de soleil sur la plage. Cette autre partie de la ville a beaucoup moins de charme, l’arène ne paye pas vraiment de mine mais la plage est très jolie !

Une anecdote sur notre jour d’arrivé :

Ici le 29 de chaque mois c’est le Jour des gnocchis. C’est un reste de l’époque où plus personne n’avait de sous le 29 du mois avant de recevoir la nouvelle paye, le seul plat accessible était alors celui du pauvre et depuis ils en ont fait une tradition.