~ Nouvelle Caledonie ~ Une terre pleine de contraste

Ca y est nous avons passé 13 jours sur 3 des îles de la Nouvelle Calédonie, 13 jours qui nous ont coûté chers étant donnés que rien n’est fait ici pour les voyageurs économes.

Ce pays a été de manière assez surprenante le pays le moins connecté et un des plus difficiles à parcourir de mon voyage. Ici il faut tout réserver, tout prévoir (par téléphone bien sûr !). Nous on ne l’a pas fait, ça marche quand même mais difficilement et l’accueil n’est pas très bon quand on fait du porte à porte.

En Nouvelle Calédonie nous avons aimé les plages bien-sûr, l’eau merveilleuse du lagon et tous ses habitants mais aussi le fort contraste avec la montagne et la forêt luxuriante !

De manière générale en Nouvelle Calédonie nous avons aussi tout de suite ressenti le biculturalisme de l’île et les problèmes qui peuvent en découler. On sent une forte volonté d’indépendance de la population.
C’est la première fois que je voyage dans des régions (Nouvelle Zélande et Nouvelle Calédonie) où la culture d’origine n’est pas celle de la population qui a longtemps dirigé ou qui dirige toujours le pays. Nous sommes ici en tant que touristes de passage et nous ne sommes restés que deux semaines mais nous avons ressenti de manière forte l’impact de la colonisation sur la société moderne.

En tant que visiteurs, on ne s’est pas non plus sentis très bien accueillis. Bien sûr on a rencontré des gens extra et vécus de très bons moments. Cependant on sent ici que si on ne venait pas ça ne serait pas plus mal. Le tourisme est très peu développé, ce qui serait un point positif si cela permettait un échange réel avec les habitants de l’île. Mais on a eu le sentiment qu’il n’y a rien de pratique pour le voyageur et que en même temps les gens sont un peu « blasés », sûrement suite à l’histoire compliquée du pays et au grand nombre de métropolitains essayant de s’intégrer ici. On perd donc un peu sur les 2 tableaux.

La Nouvelle Calédonie restera donc sûrement comme une étape intéressante mais un peu frustrante de ce tour du monde. On a vécu de belles choses, l’UML par exemple restera un moment vraiment spécial, l’accueil de la population du Nord de Lifou aussi, la nage avec les poissons de l’aquarium naturel dans la baie de Jinek également, mais je reste un peu sur ma faim.

Demain nous partons pour notre prochaine étape bleue turquoise : la Polynésie Française ! Nous atterrirons aujourd’hui puisque nous changeons de fuseau horaire. Nous remonterons donc le temps 🙂

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~Nouvelle Calédonie ~4 jours sur l’île de Lifou

En Nouvelle Calédonie, comme on l’a vu précédemment, il y a 3 îles qui s’appellent les îles loyautés. On a choisi de n’en faire qu’une, ne restant que peu de temps dans cette partie du monde. Si on résume rapidement les 3 îles : Mare est la plus sauvage, Ouvea est la plus paradisiaque et Lifou est un compromis des deux, avec des belles plages, un très beau lagon mais aussi des falaises et des habitants qui peuvent te recevoir. On a donc choisi de se rendre sur cette dernière.

En ce moment ce sont les grandes vacances et le tourisme marche à plein régime. Nous on n’a pas vraiment réfléchi à ça quand on était en Nouvelle Zélande du coup on a rien réservé. Résultat les bateaux (qui sont assez rares vu qu’il n’y a que 1 bateau qui fait toutes les îles tour à tour durant la semaine) sont presque tous complets et les logements aussi. Après plusieurs recherches, on a fini par trouver un compromis : on part à Lifou en bateau, on revient en avion, et on fera l’aller-retour pour l’île des pins (l’autre île calédonienne, qui ne fait pas partie des loyautés) en avion.
Après avoir appelés tous les logements de l’île, on a pris le seul disponible qui n’était pas un hôtel, et on a trouvé un camping avec bungalow pour l’île des pins. Ici une tente nous aurait été bien pratique.
Bien sûr vu qu’on n’a pas eu de marge de manœuvre tout ça nous a coûté assez cher…

Nous voilà donc dans le bateau direction Mare d’abord puis Lifou notre destination. Peu de monde prend ce bateau, même les locaux comme on a pu le découvrir après. La principale raison de prendre le bateau pour les gens ici c’est qu’on peut transporter des affaires, l’avion n’autorisant que peu de poids.
Le trajet est très long, plus de 7h et la mer assez agitée dès qu’on quitte le bord de l’île. La vue est jolie à l’arrivée et au départ de chaque île mais ensuite il n’y a pas grand chose à voir.

 

À l’arrivée on est assez surpris. Il n’y a rien ici, même pas un bâtiment pour décharger la nourriture qui transite dans le bateau pour l’île. Tout est posé par terre, au bord de l’eau et les gens viennent chercher leur famille.

On a réservé le transport auprès de notre hôte, l’île est assez grande et il n’y a pas de transports publiques. On le cherche dans la foule, ne sachant pas du tout à quoi il ressemble, au téléphone il a juste dit « tout le monde me connaît ». On finit par le trouver. Il est assez occupé car aujourd’hui c’est un jour particulier. Il est le chef de la tribu dans laquelle on se rend et ils ont eu un décès, ce qui ici à beaucoup d’importance. L’affaire est d’autant plus grande que la personne décédée était un jeune homme tombé malade sur Lifou, transporté à l’hôpital de Nouméa pour être soigné sans succès et qui est maintenant rapatrié par notre bateau. Le corps est accompagné par 25 personnes alors que seulement une dizaine étaient attendues. C’est donc un beau bazar. Sur l’île peu de gens ont des voitures et ils s’arrangent entre eux, il faut donc trouver un moyen de transporter tout le monde.
Dans la culture kanak, les gens ne meurent pas complètement. Ils pensent que l’âme de la personne sera réincarnée. La mort n’est donc habituellement pas quelque chose de triste, sauf quand la personne était très jeune comme ici.

Finalement la nièce vient nous chercher et nous amène dans un restaurant leur appartenant, où elle nous sert des cocktails pour nous faire patienter en attendant que quelqu’un vienne nous chercher. On a ensuite le temps d’aller voir la plage de Chateaubriand. Ça nous arrange car on n’aura sans doute pas l’occasion de revenir dans cette partie de l’île et la plage est très belle avec son sable blanc ultra fin et la mer turquoise.

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Au bout de plusieurs heures, personne ne venant nous chercher, la nièce finira par nous amener elle-même à la fin de son service au restaurant !
Que de rebondissements pour un trajet qui ne prend normalement que 40 min !

On loge parmi les tribus du Nord de l’île qui sont appelées les 3 tribus Nord et qui sont constituées très logiquement de… 4 tribus !
Ici ils sont tous de la même famille puisqu’ils se marient très souvent entre eux depuis des générations.

 

Notre bungalow est assez loin de tout et on n’a plus trop de budget pour louer une voiture, on décide donc de se concentrer sur la découverte de la partie Nord de l’île et de faire les différents trajets en pousse.
C’était une super bonne idée. Les gens ici sont vraiment très très sympas, toutes les voitures s’arrêtaient pour nous prendre et ça nous a permis de pouvoir discuter avec beaucoup de monde, ce qui est plus difficile autrement.

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Un chapeau moche pour cause de migraine, le vent, le soleil, on monte dans la benne et c’est partie 😉

L’île est très belle. l’intérieur est très vert, il y a ici beaucoup de cultures de vanille mais aussi de grandes plantations de santal. La culture de santal est maintenant gérée pour garantir sa pérennité à très long terme et la qualité de l’extrait obtenu est une des meilleures au monde. Elle est utilisée préférentiellement en parfumerie.

Et bien sûr les bords de mer et le lagon sont magnifiques.

On a principalement visiter 2 endroits :
Les falaises de Jokin tout au Nord

La baie de Santal, avec la plage et le village d’Easo et l’aquarium de Jinek
Cette baie est magnifique, bordée de plein de petites plages.
Elle reçoit régulièrement des bateaux de croisière venus d’Australie ce qui est à la fois désagréable car les gens débarquent alors en masse pour passer la journée sur l’île mais également agréable car c’est le seul moment où l’on peut trouver des petits commerces et des stands vendant de la nourriture à des prix abordables.

Nous y sommes aller plusieurs fois, avec relativement de la chance sur la météo car on a eu peu de pluie.

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Une noix de coco sous le fare pour patienter en attendant le retour du soleil

On a pu par la même occasion visiter le « village » et en particulier ses églises.

Découverte en images :

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L’aquarium naturel est l’endroit qu’on a préféré sur l’île. On est tombé dessus complètement par hasard et heureusement car ça aurait vraiment été dommage de le louper !
On y est allé un jour de bateau, du coup en arrivant les habitants ont voulu nous faire payer l’entrée 1000 francs (ce qui est exorbitant vu les prix habituellement pratiqués ici). On a un peu tchatché avec eux et ils ont finalement admis que le prix est fixé pour les australiens, et qu’ils nous laissent aller nous baigner gratuitement.
L’endroit est magnifique, très propre et facile d’accès, avec énormément de coraux et de poissons.
Malgré le temps qui commençait à se couvrir puis la pluie on a passé un long moment sous l’eau :

 

Sur l’île on a aussi pu déguster une des spécialités locales, la fougère. C’était super bon ! Merci à Lucie et Jean-Yves de nous avoir permis de nous faire un restau !

Et le pain local : le pain cocotte

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Au final, Lifou a été mon coup de cœur calédonien. On a vu de magnifiques paysages mais surtout on a pu vraiment faire connaissance avec les habitants et leurs habitudes de vie ; et ce principalement grâce au stop car l’accueil en tribu qui est censé remplir ce rôle à quant à lui été plutôt froid et distant.

~ Nouvelle Calédonie ~ Grande terre 

Nouvelle destination, nouveau pays, petit bout de France à l’autre bout du monde, nous atterrissons à présent en Nouvelle Calédonie.

La vue à l’arrivé est magnifique :

La Nouvelle Calédonie, c’est un peu la France et en même temps ce n’est pas vraiment la France. Ici on est dans un POM, un pays d’outre-mer, depuis 1998 et le pays réfléchi très fortement à son indépendance (il devrait y avoir un référendum sur la question avant 2018).

Notre première impression n’a pas été très bonne puisque notre premier contact avec un calédonien ou plutôt une calédonienne s’est fait à l’aéroport d’Auckland.
On arrive très enthousiastes pour s’enregistrer et on est tombé sur l’hôtesse la plus bête que je n’ai jamais vu. Le genre qui répond à vos questions par : « bin j’ai fait ça parce que l’ordinateur m’a dit de le faire »… Elle a cru qu’on cachait des choses bizarres dans nos housses de sac à dos (genre un vélo !) et a refusé de les prendre. Il a fallu qu’on aille les faire scanner aux bagages spéciaux, où on est tombé sur un mélanésien très sympa, et après on a finalement eu le droit d’embarquer 🙂

En atterrissant, le premier contact à l’aéroport est très français puisque l’on retrouve notre langue et notre police nationale. Et ensuite tout change !
On a décidé de ne pas commencer notre voyage par Nouméa (la capitale) mais de partir directement à la découverte de la Brousse (le reste de l’île). En chemin tout le monde nous a trouvé bizarre mais on n’a pas du tout regretté.

On récupère donc notre voiture de location à la Tontouta et, après avoir été prévenu sur la seule route du pays à ne pas prendre sous peine de tomber au mauvais moment au mauvais endroit et de se faire tuer, on part direction Bourail.

Nous n’avons réservé aucun logement, mais dans l’avion on a vu une pub pour l’auberge de jeunesse de Poé (une des plus belles plages de Grande Terre, à côté de Bourail) on décide donc d’aller y tenter notre chance. On pensait même peut être y rester plusieurs nuits. En arrivant et en voyant les tarifs on a changé nos plans et on a décidé de ne rester qu’une nuit !
L’auberge est bien équipée et on en profite pour se faire un BBQ avec des saucisses de Bourail et du bœuf (deux spécialités de la ville). On ne le sait pas encore mais ce sera un de nos rares repas non composé de pâté et de pain. Ici tout est très très cher et les hébergements rarement équipés de cuisine.

La plage est magnifique et on découvre le lagon pour la première fois avec des étoiles dans les yeux.

Grande Terre est entourée par le plus grand lagon fermé du monde. Un lagon corallien c’est une partie de mer délimitée par une barrière de corail. L’eau dans les lagons est toujours très calme, sans courants forts puisque les vagues sont arrêtées par la barrière que forme le corail à quelques dizaines de mètres de la côte. Du coup il s’y développe une faune et une flore riche et particulière.
La profondeur et la composition du fond marin donnent la couleur à l’eau et on peut y observer une multitude de bleus allant du turquoise au bleu profond. C’est sublime.

Le lendemain nous avons profité de la région. Nous avons notamment suivi le chemin des 3 baies qui passe comme son nom l’indique par 3 baies successives : la baie de la roche percée, la baie des tortues et la baie des amoureux.
La baie de la roche percée contient un tunnel qui mène à une partie de la baie des tortues (mais il y a trop d’eau pour rejoindre la plage de la baie) et le bonhomme, un gros rocher qui ressemble vaguement à un homme.


La baie des tortues était une des baies dans laquelle les tortues grosse tête venaient pondre leurs œufs. Malheureusement il y a eu pas mal de braconnage et il y a maintenant très peu de tortues qui viennent.


La baie des amoureux est une baie isolée, accessible uniquement à pied et qui a la réputation d’être un endroit de retrouvailles pour les couples.
La balade est sympa, surtout qu’on a la chance d’avoir un grand soleil.

On est ensuite aller pique-niquer à la pointe Vidoire, située sur la baie voisine. La vue était sympa et l’endroit désertique, c’était parfait.

La côte Ouest nous a ensuite appelé et nous avons traversé les montagnes pour arriver à Poindimié. En chemin on passe dans plusieurs tribus. La côte Ouest et le centre de l’île sont majoritairement habités par des mélanésiens.


Là-bas nous avons trouvé un bungalow dans un camping sur la plage. Ça nous plait et ce n’est pas cher du coup nous décidons d’y rester 2 nuits.

Le jour suivant nous avons longé toute la côte de Poindimié à Hienguene en nous arrêtant régulièrement.

A midi on a trouvé une magnifique mini-plage, où on a pu manger et se baigner.

Arrivé près de Hienguene, on a pu voir la célèbre poule couveuse, qu’on a beaucoup aimé, et le sphinx, qu’on n’a pas vraiment reconnu. Avant la ville il y a un magnifique point de vue où on a rencontré pas mal de locaux venus pique-niquer.

La région est aussi riche en falaises linderaliques, où vit la tribu de Koulnoue. Les falaises sont étranges et magnifiques, spécifiques à cette partie de l’île.

A Hienguene on a pu constater que ce que nous disait la population sur le rapport des calédoniens à l’alcool était vrai. On est dimanche matin et les poubelles sont remplies de manière impressionnante de canettes de bière vides. Ici il est déconseillé de rouler le soir et particulièrement le week-end car les conducteurs sont ivres et donc super dangereux. Il est aussi conseillé de faire attention aux bagarres.
Il y a d’ailleurs aussi régulièrement au bord de la route des carcasses de voitures accidentées et/ou brûlées.

Pour notre quatrième jour nous avons traversé les montagnes dans l’autre sens, plus au Nord.
Nous avons ainsi rejoint Kone afin de visiter cette partie de l’île mais surtout d’être à l’heure pour notre vol en ULM de demain !

La ville de Kone ne nous a vraiment vraiment pas plus. Tout est triste ici, gris et les gens ne respirent pas la joie de vivre si ce n’est la responsable du point tourisme de la mairie avec sa gentillesse et son grand sourire.

On a cherché un logement (hors de prix ici pour un confort très sommaire) et on a ensuite voulu aller voir la plage. Malheureusement la plage ne rattrape pas beaucoup la ville. Il n’y a pratiquement pas de sable et on se croirait en banlieue d’une grande ville.

On a donc repris la voiture pour observer la campagne plus au Nord de la ville et là c’est super beau. Il y a de nombreuses mangroves et de grandes étendues sur les montagnes.
Il y a d’ailleurs beaucoup d’élevages de chevaux et de taureaux car le rodéo est un sport très très pratiqué ici. Il y a de véritables rodéos à l’américaine tout l’hiver, autour du mois d’août notamment, qui sont de grandes fêtes que beaucoup d’habitants ne manqueraient pour rien au monde.

Notre cinquième jour a été l’un des plus beaux de tout mon tour du monde (merci encore papa et maman de m’avoir permis de m’offrir ce luxe !).

Depuis que j’ai appris qu’il y a beaucoup d’ULM ici c’est devenu une obsession : survoler le lagon et le coeur de Voh les cheveux dans le vent.
Clément a décidé de se joindre à moi et nous avons donc réservé deux vols en tandem simultanés.
Nous nous rendons donc à l’aérodrome. Il n’y a personne, ici on vit au rythme des îles les horaires ne sont pas très respectés, et je trépigne d’impatience, pressée d’être en vol.
Nos ULM arrivent enfin, ils reviennent d’un autre vol avec des clients.
On choisit nos machines, Clément me laisse gentiment l’appareil spécial sensations fortes et monte dans l’ULM luxe. Le grand avantage du mien est qu’on peut laisser la porte ouverte et donc être plus libre pour observer le paysage, mettre la tête dehors et prendre des photos. Mon pilote est aussi plus fun et casse-cou.
Aujourd’hui le vent est latéral ça secoue donc bien au décollage mais dès les premières secondes le paysage est à couper le souffle.
Nous survolons d’abord des mangroves, puis le lagon, le trou bleu (considéré tabou par les Kanaks, il fait plus de 700m de profondeur alors que le corail autour est à 300m à son maximum), et évidement le célèbre cœur de Voh, dessiné par les mangroves.
On a même fait du « surf » sur le lagon, en volant à 50m d’altitude. On a alors pu voir les coraux de plus près et voir des raies nager.
Il y avait aussi un plongeur en pêche sportive -ici ils sont toujours avec un grand panier flottant dans lequel ils se dépêchent de déposer le poisson pêché, sous peine de se faire manger la main par un requin feignant de pêcher lui même-

Pour ne rien gâcher, Gilbert mon pilote est génial, il fait des blagues et m’apprend plein de choses sur la Calédonie en générale et sur les plantes et les animaux que nous observons.
Il met aussi de la musique, il a plusieurs playlist et il la choisit en fonction de la personnalité de chacun.
Avec Clément on pouvait aussi communiquer d’un ULM à l’autre et se voir régulièrement.

En bref c’était magique. Un moment que je vous conseille vraiment de vivre si vous passer dans cette région du monde !

Je vous laisse en découvrir un peu plus en photos :

 

Nous sommes ensuite repartis avec des étoiles plein les yeux, direction Nouméa.

Nous roulons assez vite pour arriver avant la fermeture du centre culturel Tjibaou.
Ce centre a été créé par Jean-Marie Tjibaou, qui a joué un rôle fondamental dans le développement et la reconnaissance de la culture Kanak.
Le centre a donc eu un rôle très symbolique à jouer lors de sa création en 1998.
Un concours architectural a été réalisé pour avoir un bâtiment représentant de manière grandiloquente l’habitation traditionnelle des kanaks, qui répond à un grand nombre de règles.
Le bâtiment est, je trouve, vraiment très réussi, surtout vu de l’extérieur et les structures en bois et en métal, imitant de manière design, les cases traditionnelles, sont très belles.
Le contenu nous a par contre un peu déçu. Le centre a été construit pour être un lieu à la fois de promotion de l’art kanak mais aussi d’enseignement, d’échange et de création. Les expositions présentes étaient intéressantes mais peu nombreuses.
Le centre est donc immense mais assez pauvre en informations.
Peut-être que nous ne sommes pas non plus tombés au bon moment car c’est les grandes vacances ici.

Pour terminer notre séjour sur Grande Terre, nous avons une journée et deux nuits à Nouméa.

On loge à l’auberge de jeunesse. Cette auberge a longtemps été la seule de Nouvelle Calédonie (maintenant il y en a 2 avec celle de Poe). Elle abrite surtout des métropolitains venus pour chercher du travail. Certains y restent très longtemps, ne trouvant rien. Les locaux ressemblent un peu à un hôpital mais l’ambiance par contre est super sympa. La vue sur Nouméa est aussi très jolie, l’auberge étant située en plein centre en haut d’une colline.

Nous décidons de profiter d’être dans une ville pour sortir, se faire un restau et aller danser. On a encore notre voiture de location alors on se dirige vers l’anse Vata et la baie des citrons, supposées être « the place to be ». On a été assez déçus, il n’y avait pas vraiment d’ambiance. La baie des citrons regroupe plusieurs restaurants assez branchés (et donc super chers) et l’anse Vata se veut plus populaire et jeune sans grande réussite !

Le lendemain on visite la ville de Nouméa.
Pour faire court je n’ai pas du tout aimé la ville, qui manque de charme et de chaleur. La place principale, la place des cocotiers est sans doute l’endroit le plus agréable.


Nous avons aussi visité le musée de la Nouvelle Calédonie qui lui par contre est super. Il présente l’histoire de l’île et surtout la culture et l’art mélanésiens. On a eu la chance aussi d’y être le jour où travaillait un gardien de musée très sympa et bavard qui était super content de nous parler de sa culture et de son mode de vie. C’était très intéressant.

 

En résumé, sur l’île principale et sans compter le lagon qui est absolument sublime, nous avons tous les deux préférés la brousse, et particulièrement la partie au Nord-Est près de Poindimie, moins touristique, où nous avons reçu un accueil chaleureux de la part des kanaks.