Tahiti est la plus grande des îles polynésiennes avec ses 1042km². L’île est composée de deux volcans : Tahiti Nui et Tahiti Iti, littéralement la grande Tahiti et la petite Tahiti.
Les tahitiens ont un peu l’impression que les touristes fuient leur île dès que possible pour se rendre sur d’autres îles jugées plus paradisiaques. L’île ne correspond pas en effet à l’image traditionnelle de la Polynésie Française, composée de sable blanc et de lagon turquoise. Elle a cependant beaucoup de charme.
On a découvert l’île principalement grâce aux conseils de Luc chez qui on logeait et par l’exploration de l’île en voiture.
Durant nos différents séjours ou passages sur l’île on a pu profiter :
Sur Tahiti Nui
*Papeete
Papeete est la capitale de la Polynésie française, la seule « vraie ville », là où se passent les principales activités culturelles, administratives, politiques… pour l’ensemble des îles.
La ville est assez agréable à parcourir. Elle contraste vraiment avec le reste de la Polynésie, ici les choses vont vites, il y a du monde, les gens sont pressés. La vie est plus active que dans le reste du pays.
La ville est décorée par de nombreux street art, souvent recouvrant tout le côté des immeubles. Il y en a des très sympas :
Le marché de Papeete regroupe une grande partie des habitants de la ville. Il est situé dans une halle ouverte et on peut y acheter de l’artisanat traditionnel et des snacks principalement. A midi c’est très sympa car tous les étudiants et les travailleurs viennent acheter un sandwichs ou une assiette de poisson cru pour leur déjeuner. En arrivant on a été heureux d’y trouver à manger pour pas cher, ça change par rapport à la Nouvelle Calédonie où même les sandwichs étaient hors de prix.
La place Vai’ete est assez vide la journée mais le soir elle se transforme et accueille plein de roulottes (l’équivalent des food trucks chez nous). On peut y manger à peu près n’importe quoi, depuis les crêpes bretonnes, jusqu’au burger au camembert, en passant bien sûr par les spécialités tahitiennes. Les prix sont assez élevés pour des roulottes mais la nourriture est bonne et les portions très très grosses. Nous y sommes aller pour manger nos premiers thons rouges crus : du poison Tahiti pour moi et un tartare pour Clément. Un délice !
La cathédrale et le pk 0, le poste kilomètre 0 d’où partent tous les indicateurs kilométriques de l’île, sont aussi un endroit sympa à voir au centre de la ville.
A Tahiti il n’y a d’ailleurs pas de véritables adresses, les gens se repèrent avec des détails de la nature dans les campagnes et avec les magasins dans les villes. Quand tu ne connais rien, ce n’est pas très très pratique. D’ailleurs on a donné le nom de la rue dans laquelle on se trouvait (une énorme avenue et les panneaux de nom de rue existent !) à notre loueur de voiture pour la livraison, et il ne l’a jamais trouvé ! On a dû le retrouver au supermarché du coin.
Le musée de la perle de Papeete appartient à un milliardaire de la perle tahitienne, Robert Wan. Le musée n’explique pas très bien je trouve la fabrication des perles, mais si on connait déjà un peu les méthodes, il donne plein d’informations complémentaires sur les differentes perles du monde entier. Il y a aussi une collection de perles magnifiques. Son site : http://www.robertwan.com/fr
*Le Belvédère
*Le tour de l’île dont
-La pointe Venus, qui doit son nom à l’observatoire construit par James Cook en 1770 pour connaître la trajectoire de la planète Vénus.
-Le trou du soufleur, un espace impressionnant créé par des tubes de lave souterrains. L’eau s’engouffre dans les tubes et est ensuite projetée. Ça fait un bruit assourdissant.
Tahiti Iti
Tahiti Iti a été notre endroit préféré de Tahiti. Il n’y a que 2 routes ici, une au Nord et une au Sud. Celle du nord est bordée de l’océan, avec ses rouleaux et ses surfeurs. Celle du sud est bordée par le lagon, l’eau est donc beaucoup plus calme et le sable est blanc. Partout ailleurs sur Tahiti, le sable est noir volcanique.
Tout au bout de l’île, au nord, il y a la plage qu’on a préféré: une gigantesque plage de sable noir. Il n’y a apparemment pas beaucoup de touristes qui viennent par ici, et ce jour là on était les seuls blancs à se baigner. On n’est donc pas passés inaperçu. On a fait la connaissance entre autre de Rut, une jeune fille venant de Papeete. Elle accompagnait des enfants d’un quartier défavorisé de la ville pour qu’ils puissent venir se baigner. Elle était très drôle et dynamique. Elle est venu en France cette année pour la COY11, la version jeune avant la COP21.
J’en ai profité pour lui demander comment les tahitiennes faisaient pour garder leur cheveux aussi beaux aussi long. Elle m’a répondu après avoir réfléchi qu’elle les lavait avec le shampoing Timoté. Sa grand mère lui faisait des masques à l’aloe vera quand elle était petite, mais ce temps là est révolu !
Les surfeurs sont un peu partout autour de Tahiti, il y a de très belles vagues ici et pratiquement tous les spots sont interdits aux débutants.
Au final nous avons passé de très bons moments à découvrir cette île-capitale et nous avons aimé les constrastes entre la grande ville et le nombre élevé d’habitants comparé à d’autres îles, et la nature, sauvage et préservée.
En bonus, un vin d’ici, fait non pas à base de raisins mais d’ananas