~ Polynésie Française ~ Maururu

Que dire sur la Polynésie à part venez, venez vite, venez découvrir et ressentir ces îles splendides ! Ici il y a quelque chose de spécial, qui ne réside pas seulement dans la beauté des paysages, mais aussi dans l’ambiance, l’atmosphère générale. Dès que nous avons posé les pieds sur le sol tahitien nous nous sommes sentis bien, reposés, et pour la première fois depuis que je suis partie, je me suis sentie en vacances.
Bien sûr comme partout, tout n’est pas rose, en discutant avec des locaux on a pu se rendre compte des problèmes que peuvent poser la vie sur une île aussi loin de beaucoup de chose, l’accès à la culture est par exemple beaucoup plus limité qu’en Europe, ainsi que des rivalités existantes entre les polynésiens, apparemment ils ne sont vraiment pas tendres entre eux.

Les polynésiens sont de bons businessmen et ont compris très très tôt l’intérêt que présente les touristes. Dès les premiers bateaux d’explorateurs accostant sur leur terre il y a des centaines d’années, ils ont fabriqué des objets spéciaux, destinés uniquement à ce public. Et ça n’a bien sûr fait que grandir depuis.
Ils ont tout de même su garder une grande authenticité.

En partant on s’est rendu compte qu’on ne connaissait pas bien non plus l’histoire du pays, ni la culture tahitienne, pourtant très riches. On a par exemple vu qu’un seul Tiki. Ils sont apparemment assez nombreux sur Tahiti mais je ne les ai pas trouvé très bien mis en valeur.
Quand on demandait des informations on nous a beaucoup parlé des fleurs, des perles noires et du monoï mais pas beaucoup de cet aspect traditionnel. Cela contraste beaucoup avec les autres pays que nous avons traversé en Océanie.

Une chose qui nous a beaucoup étonné en arrivant c’est l’accent des polynésiens. Un accent qui ne m’évoque pas du tout les îles, très très loin du créole. Il fait un peu penser à des espagnols/italiens parlant le français. Ils roulent en effet beaucoup les R.

Comme je l’ai dit précédemment la Polynésie a été une belle surprise. Je n’apprécie la plage qu’à petite dose et je ne m’attendais donc pas à être aussi séduite.

Et bien sûr mentions spéciales pour la danse polynésienne, Ori Tahiti et pour les différents tatouages polynésiens.

Des articles intéressants pour en savoir plus sur ces sujets : http://passionvoyageuse.com/tatouage-polynesien-et-son-histoire/
https://unangeestpasse.wordpress.com/2006/11/20/comment-comprendre-la-danse-polynesienne-ori-aparima-otea-tamure/

Après ces 13 jours magiques nous avons donc juste envie de dire MAURURU et nous reviendrons très vite.

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

~ Polynésie Française ~ Les recettes des plats qu’on a préféré 

On a goûté plusieurs spécialités culinaires polynésiennes et on les a beaucoup aimé. Voici quelques recettes trouvées sur internet à tester au retour :

  • Pain coco

Faire une pâte à brioche avec les ingrédients suivants :
250g de farine
1 sachet de levure
50 ml d’eau tiède
100 ml de lait de coco
35g de sucre
1 belle pincée de sel
du beurre pour le moule
et cuire à la vapeur ou au four

  • Poulet fafa

4 filets de poulet
1 kg d’épinards
1 noisette de beurre
2 cuillères à soupe d’huile
1 gros oignon
30 cl de lait de noix de coco
1 cuillère à café de cumin
sel et poivre

Faire revenir à feu doux l’oignon finement ciselé dans un peu d’huile et une noisette de beurre, dès que l’oignon est fondu, réserver.
Emincer les filets de poulet et les faire revenir dans un peu d’huile, dès qu’ils sont dorés, les réserver.
Pendant ce temps, faire fondre les épinards frais et les égoutter dans une passoire.
Mélanger l’oignon, le poulet et les épinards dans une même poêle et ajouter le lait de coco.
Faire mijoter à feu doux pour que le lait s’évapore.
Ajouter le cumin, le sel et le poivre.

  • Poisson cru à la tahitien

400 g de thon rouge ou blanc (ou saumon, ou dorade)
200 g de carottes
200 g de concombres
400 g de tomates
20 g de gingembre
1 boîte de lait de coco
1 l de jus de citron
3 gousses d’oignons verts
1 pincé de de sel

Couper le poisson en dès d’environ 0.5 cm de côté et le faire tremper dans de l’eau salée.
Pendant ce temps, découper les concombres, les tomates en dès et râper les carottes, essorer tous les légumes et mélangez.
Vider l’eau où se trouve le poisson et ajouter à la place le litre de jus de citron.
Pendant ce temps-là, hacher le gingembre et couper en rondelles fines les oignons verts.
Vérifier la cuisson du poisson dans le citron, si la chair a blanchi alors le poisson est cuit.
Vider alors tout le jus de citron et ajouter tous les légumes, mélanger le tout. Saler, poivrer et ajouter le gingembre.
Verser le lait de coco sur la salade et décorer d’oignons verts.

  • Porc lait de coco

1kg de porc désossé (échine, filet…)
50 cl de lait de coco
1 gros oignon
3 gousses d’ail
1 petit morceau de gingembre
1 branche de thym
muscade rapée
1 tablette de bouillon cube
1 morceau de sucre
2 cuillère à soupe de sucre
sel et poivre

Couper le porc en petits cubes. Eplucher l’ail, l’oignon et le gingembre. Hacher l’oignon et l’ail. Râper le gingembre.
Metter l’ail, l’oignon et le gingembre dans un grand plat creux. Ajouter le thym, une pincée de muscade, de sel et de poivre. Mélanger et faites-y mariner les cubes de porc pendant 30 minutes au réfrigérateur.
Faire revenir la viande dans une cocotte en remuant, jusqu’à ce qu’elle soit bien dorer sur toutes les faces. Emietter la tablette de bouillon et l’ajouter à la viande, ainsi que le lait de coco et le sucre. Couvrir et laisser cuire pendant 1 heure à feu doux.
Lorsque la viande est tendre, rectifier l’assaisonnement. Servir avec du riz blanc parfumé.

  • Po’e

Des bananes ou de la papaye, du taro, du potiron
De l’amidon de tapioca
Du sucre
Une gousse de vanille de Tahaa
Du lait de coco

Peler les bananes (ou les autres fruits), les couper en morceaux, les disposer dans une casserole, recouvrir d’un peu d’eau et laisser cuire. Réduire en purée.
Fendre la gousse de vanille en deux, gratter l’intérieur avec une pointe de couteau, et incorporer les grains à la purée de banane.
Mesurer le même volume de farine de tapioca que de purée de fruit.
Mélanger au fouet, et ajouter ensuite 1/3 de volume de sucre en poudre.
Placer le tout dans un plat huilé et cuire dans un four préchauffé à 180°C pour environ 50 min.
Une fois cuit découper en morceaux et le mélanger à du lait de coco

  • Confiture banane vanille

1 kg de bananes bien mûres
1 kg de sucre roux pur canne
1 gousse de vanille
jus de 4 citrons
1/2 l de jus d’orange

Couper les bananes en fines tranches et les remuer avec les jus de citrons, pour éviter qu’elles ne noircissent.
Faire chauffer le jus d’orange et la gousse de vanille fendue et coupée en petits morceaux de 2 ou 3 mm.
Quand le jus commence à frémir, y incorporer le sucre et porter à ébullition.
Quand le mélange est bien fondu, ajouter les bananes et remuer de temps en temps.
Laisser mijoter pendant une heure sans couvrir pour laisser un maximum d’eau s’évaporer.

 

Traditionnellement, comme dans toute la Polynésie, les plats étaient cuit dans un Ahimaa, un four creusé dans le sol.

On a aussi adoré le Uru, ou fruit de l’arbre à pain, une sorte de noix de palmier qui, après avoir été grillé au feu de bois, remplace le pain. Il a un petit goût de châtaigne. C’est délicieux, salé ou sucré, avec du foie gras, ou du miel et du beurre par exemples.

~ Polynésie Française ~ Tahiti

Tahiti est la plus grande des îles polynésiennes avec ses 1042km². L’île est composée de deux volcans : Tahiti Nui et Tahiti Iti, littéralement la grande Tahiti et la petite Tahiti.

Les tahitiens ont un peu l’impression que les touristes fuient leur île dès que possible pour se rendre sur d’autres îles jugées plus paradisiaques. L’île ne correspond pas en effet à l’image traditionnelle de la Polynésie Française, composée de sable blanc et de lagon turquoise. Elle a cependant beaucoup de charme.

On a découvert l’île principalement grâce aux conseils de Luc chez qui on logeait et par l’exploration de l’île en voiture.

Durant nos différents séjours ou passages sur l’île on a pu profiter :

Sur Tahiti Nui 
*Papeete

Papeete est la capitale de la Polynésie française, la seule « vraie ville », là où se passent les principales activités culturelles, administratives, politiques… pour l’ensemble des îles.

La ville est assez agréable à parcourir. Elle contraste vraiment avec le reste de la Polynésie, ici les choses vont vites, il y a du monde, les gens sont pressés. La vie est plus active que dans le reste du pays.

La ville est décorée par de nombreux street art, souvent recouvrant tout le côté des immeubles. Il y en a des très sympas :

Le marché de Papeete regroupe une grande partie des habitants de la ville. Il est situé dans une halle ouverte et on peut y acheter de l’artisanat traditionnel et des snacks principalement. A midi c’est très sympa car tous les étudiants et les travailleurs viennent acheter un sandwichs ou une assiette de poisson cru pour leur déjeuner. En arrivant on a été heureux d’y trouver à manger pour pas cher, ça change par rapport à la Nouvelle Calédonie où même les sandwichs étaient hors de prix.

La place Vai’ete est assez vide la journée mais le soir elle se transforme et accueille plein de roulottes (l’équivalent des food trucks chez nous). On peut y manger à peu près n’importe quoi, depuis les crêpes bretonnes, jusqu’au burger au camembert, en passant bien sûr par les spécialités tahitiennes. Les prix sont assez élevés pour des roulottes mais la nourriture est bonne et les portions très très grosses. Nous y sommes aller pour manger nos premiers thons rouges crus : du poison Tahiti pour moi et un tartare pour Clément. Un délice !

La cathédrale et le pk 0, le poste kilomètre 0 d’où partent tous les indicateurs kilométriques de l’île, sont aussi un endroit sympa à voir au centre de la ville.

A Tahiti il n’y a d’ailleurs pas de véritables adresses, les gens se repèrent avec des détails de la nature dans les campagnes et avec les magasins dans les villes. Quand tu ne connais rien, ce n’est pas très très pratique. D’ailleurs on a donné le nom de la rue dans laquelle on se trouvait (une énorme avenue et les panneaux de nom de rue existent !) à notre loueur de voiture pour la livraison, et il ne l’a jamais trouvé ! On a dû le retrouver au supermarché du coin.

Le musée de la perle de Papeete appartient à un milliardaire de la perle tahitienne, Robert Wan. Le musée n’explique pas très bien je trouve la fabrication des perles, mais si on connait déjà un peu les méthodes, il donne plein d’informations complémentaires sur les differentes perles du monde entier. Il y a aussi une collection de perles magnifiques. Son site : http://www.robertwan.com/fr


*Le Belvédère

*Le tour de l’île dont
-La pointe Venus, qui doit son nom à l’observatoire construit par James Cook en 1770 pour connaître la trajectoire de la planète Vénus.
-Le trou du soufleur, un espace impressionnant créé par des tubes de lave souterrains. L’eau s’engouffre dans les tubes et est ensuite projetée. Ça fait un bruit assourdissant.

Tahiti Iti 
Tahiti Iti a été notre endroit préféré de Tahiti. Il n’y a que 2 routes ici, une au Nord et une au Sud. Celle du nord est bordée de l’océan, avec ses rouleaux et ses surfeurs. Celle du sud est bordée par le lagon, l’eau est donc beaucoup plus calme et le sable est blanc. Partout ailleurs sur Tahiti, le sable est noir volcanique.

Tout au bout de l’île, au nord, il y a la plage qu’on a préféré: une gigantesque plage de sable noir. Il n’y a apparemment pas beaucoup de touristes qui viennent par ici, et ce jour là on était les seuls blancs à se baigner. On n’est donc pas passés inaperçu. On a fait la connaissance entre autre de Rut, une jeune fille venant de Papeete. Elle accompagnait des enfants d’un quartier défavorisé de la ville pour qu’ils puissent venir se baigner. Elle était très drôle et dynamique. Elle est venu en France cette année pour la COY11, la version jeune avant la COP21.

J’en ai profité pour lui demander comment les tahitiennes faisaient pour garder leur cheveux aussi beaux aussi long. Elle m’a répondu après avoir réfléchi qu’elle les lavait avec le shampoing Timoté. Sa grand mère lui faisait des masques à l’aloe vera quand elle était petite, mais ce temps là est révolu !

Les surfeurs sont un peu partout autour de Tahiti, il y a de très belles vagues ici et pratiquement tous les spots sont interdits aux débutants.

Au final nous avons passé de très bons moments à découvrir cette île-capitale et nous avons aimé les constrastes entre la grande ville et le nombre élevé d’habitants comparé à d’autres îles, et la nature, sauvage et préservée.

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

En bonus, un vin d’ici, fait non pas à base de raisins mais d’ananas

~ Polynésie Française ~ Tikehau, atoll paradisiaque 

Après une nuit à Papeete, histoire de passer une bonne soirée et de refaire le sac à dos avec les bonnes affaires, on repart pour l’aéroport.

IMG_9680

Nous décollons cette fois pour Tikehau, un petit atoll des Tuamotus, composé de nombreux motus (sorte de mini-îles coralliennes) et d’un village sur le plus gros d’entre eux, Tuherahera, qui fait un bon kilomètre de large. Énorme ! C’est ici que vivent les 500 habitants de l’île. L’atoll n’est pas aussi petit qu’on pourrait le penser si on considère l’ensemble des motus. Il fait 28 km de diamètre et 80km de pourtour.

IMG_1001

On est accueilli par Jean-Louis, le patron de la pension de famille dans laquelle nous allons loger pour les 3 prochaines nuits. Les pensions de famille sont les « hôtels » traditionnels de la Polynésie. Les hôtes reçoivent leurs clients chez eux et leurs proposent la demi-pension. Ces pensions ont la réputation d’être assez simples et conviviales.

On est donc accueilli par Jean-Louis, Bichette et Mam, ses deux chiens de compagnie, et deux colliers de fleur. Ça sent trop bon !!

Ils nous emmènent ensuite dans leur maison. Elle est à 3 km à peine de l’aéroport mais au vue de la taille du motu c’est un peu comme aller au bout du monde.

En chemin, Jean-Louis me montre toutes les ‘attractions’ de l’île, y compris les 3 « restaurants », pendant que Bichette tient compagnie à Clément dans la benne.

IMG_1053

A peine arrivés on se sent tout de suite au paradis ! Notre bungalow est situé directement sur la plage de sables blancs et roses et devant un lagon peu profond magnifiquement turquoise.

Nous avons donc passer les 4 jours ici à nous balader en vélos, en masques-tubas ou en kayak afin d’explorer les différentes parties de l’île, et le temps est passé très vite !

Nous avons notamment pu voir :
* plein de petits motus inhabités (à part par des bernard-l’ermites…)
* des coraux solidifiés dans la lave (la spécialité de cette île)
* beaucoup, beaucoup de requins. Au départ ils nous faisaient bien flipper mais au bout d’un moment on nageait avec eux sans soucis
* des raies : on a eu beaucoup de chance car on n’a pas pu faire la ballade spéciale pour aller les voir, faute d’un nombre suffisant de participant, mais on a pu en voir venir chasser dans la baie.
* des bénitiers : miam-miam c’est succulent surtout dégustés en pleine mer.
* des poissons. Ils étaient assez craintifs mais vu le nombre de requins et de pêcheurs ce n’est pas très étonnant. Tikehau est réputé pour être l’atoll le plus poissonneux au monde.
Si vous voulez avoir un très bel aperçu des animaux sous-marins aller voir le travail magnifique d’un photographe de l’île Vincent Truchet : http://www.vincent-truchet.com
* et bien sûr des superbes plages

On a également très bien mangé ! Depuis le début de mon voyage j’ai pris l’habitude de ne pas trop trop manger pour réduire le budget, mais là c’était plutôt l’inverse. Les polynésiens en général mangent beaucoup et les assiettes sont grandes. On a mangé plein de poissons, cru à la tahitienne notamment ou en sashimi, mais aussi du poulet, des salades, des gâteaux à base de noix de coco…

L’île n’est approvisionnée qu’une fois par semaine par avion, ça demande donc une sacré organisation aux pensions pour gérer leur stock de produits frais.

Jean-Louis était super sympa et on a même pu manger tous les midis gratuitement avec lui.
En échange j’étais contente de pouvoir l’aider à écrire des mails pour lui. Ils parlent français sur l’île mais à l’écrit ça devient vite incompréhensible…

Nous partagions la pension avec 3 autres français de notre âge super sympas, ce qui a rendu le séjour encore plus agréable.

Nous avons donc passé 4 jours magiques ! Nous pensions tous les deux que nous allions nous ennuyer un peu à force de ne voir que des plages mais en fait pas du tout, l’ambiance sur les îles est particulièrement relaxante et agréable.

Nous sommes repartis décorés de deux colliers de coquillages, un au-revoir à la polynésienne 🙂

~ Polynésie Française ~ Moorea, la petite sœur de Tahiti

Moorea est une île facile d’accès depuis Tahiti.

Après seulement 45 min de bateau nous arrivons à Vai’are, la ville portuaire, et après 45 min de bus nous arrivons à notre bungalow. Il y a très peu de bus dans la journée mais ils ont l’avantage d’être calés sur les arrivés de bateau (attention si vous voulez y aller, les bus ne fonctionnent qu’avec une des compagnies de bateau et pas avec l’autre). Nous avons réservé un bungalow pour les 4 nuits dans l’hôtel frère d’un des hôtels sympas de l’île. On paye donc notre bungalow moins cher et on accès à tous les avantages de l’hôtel principale : plage privée, kayaks et pirogues traditionnelles gratuits, vélos mis à disposition… C’est bien pratique.
Bien sûr il y a un inconvénient : il est situé à 4 km de l’hôtel principale.
Dès notre arrivée on a vraiment aimé ce lieu, il n’y a que 5 bungalows, qui sont en plus vides, on a donc tout le jardin pour nous tous seuls. C’est cool !

On commence notre visite de l’île par la découverte du village voisin puis on fait du kayak dans la baie d’Opunohu.
Il y a beaucoup d’orages en ce moment, on est en pleine saison des pluies, et on sort donc entre deux averses.

Le soir on se rend au tiki village, un centre qui aide à maintenir en vie les arts traditionnels tahitiens.
Après notre expérience mitigée en Nouvelle Zélande avec ce genre de concept on est un peu méfiant mais tout le monde nous dit que c’est super alors on se laisse tenter.
La soirée permet de découvrir plusieurs aspects de la vie quotidienne traditionnelle tahitienne et différents arts :  vie quotidienne, mariage, cuisine, gastronomie, musique, danse, spectacle…
La soirée était vraiment super, le spectacle était magnifique et le repas très très bon ! On n’a pas regretté d’y être allés et on a appris plein de choses sur les tahitiens.

Le lendemain on a loué un scooter pour faire le tour de l’île. L’île n’est pas très grande et il n’y a pratiquement qu’une route, mais elle fait quand même 62 km, ce qui fait beaucoup pour le faire à pied.
L’île est magnifique, très verte avec au bord de la route une vue continue sur le lagon.

Durant les trois jours que nous avons passé à explorer l’île, à pied, en scooter ou en stop, nous avons pu voir :

* Notre endroit préféré pour faire du snorkeling, le lagon juste à côté du Hilton.
Ce lagon est vraiment magnifique, avec plein de coraux et de poissons.
La nuit apparemment on peut aussi y voir des requins mais on ne les a pas vu.

* La plage du Tipanier, super pour picniquer avant d’aller faire de la pirogue et du snorkeling.
La pirogue est d’ailleurs super difficile à manier par rapport à un kayak ! On n’est pas allés bien loin.

* La plage de Ta’ahiamanu

* La vue du belvédère, et les baies de Cook et de Opunohu

* Les perles noires

Ce magasin et son site explique bien comment reconnaître et classer les perles noires. Elle ne sont d’ailleurs pas toutes noires, c’est les huîtres qui les produisent qui ont des lèvres noires.

http://paimoanapearls.com/welcome-to-pearl-school-101.html

*Les tortues de la clinique aux tortues

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

* Les délicieux produits de la mer

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

Et plein d’autres belles choses :

Le stop sur l’île est assez difficile. Avant c’était très facile apparemment mais il n’y a pas longtemps des habitants ont été agressés par des touristes qu’ils avaient ramassé. Du coup on n’a pas eu beaucoup de succès, à part auprès des popa’a.

L’île de Moorea nous a beaucoup plu. Les polynésiens sont en général timides mais très gentils. L’île est belle avec son volcan découpé en de nombreux sommets, sa forme original, son lagon poissonneux et ses plages, belles et photogéniques malgré leur petite taille et leur petit nombre.

~ Polynésie Française ~ Iaorana

Après avoir profité du lounge de Aircalin à Nouméa (cette fois Clément a pu venir avec moi) et 5 petites heures de vols nous atterrissons à Papeete. A l’arrivée, on est accueilli avec chaleur : des musiciens jouent de la musique traditionnelle, des danseuses l’accompagnent, les locaux sont venus chercher leur famille, accompagnés de colliers de fleurs. Certains ont droit à un collier par membre de leur famille venu les chercher (et ils viennent en nombre!!) et ont des fleurs partout. C’est joli et ça sent très bon !
Et bien sûr les hôtels viennent également chercher leurs clients.

Une fois n’est pas coutume, on vient aussi nous chercher. On a réservé une chambre sur Airbnb et les propriétaires ont proposé de venir nous chercher gratuitement, ce qu’on a bien sûr accepté avec plaisir.
Le couple est absolument adorable. Elle est polynésienne, une demi comme on dit ici ou une métisse comme on dirait chez nous, et lui est un popa’a, un métro venu s’installer ici il y a très très longtemps.
Ils ont beaucoup voyagé et veulent maintenant faire partager leur pays à d’autres voyageurs.
En arrivant à la maison on est accueilli par les autres habitants du lieu : 2 couples de voyageurs français et une prof de yoga venue visiter Tahiti un mois pour décider ou non de s’y installer définitivement.
On est également accueilli par du vin et une assiette de fromage et de charcuterie française. Miam Miam ! Il y a même du fromage de brebis, le hasard fait bien les choses.
On passe une très bonne soirée tous ensemble au bord de la piscine.

Le lendemain on part à la découverte de la ville de Papeete et on tente d’organiser un peu notre séjour ici.
Il y a tellement d’îles en Polynésie française qu’il est difficile de choisir. En plus tout le monde a un avis différent et une île préférée différente.

Les îles sont regroupées par archipel : l’archipel de la société, l’archipel des australes, l’archipel des Marquises, l’archipel des Gambier et l’archipel des Tuamotu. Au sien de ses archipels les îles ont plus ou moins des caractéristiques communes et sont proches géographiquement.

Nous on ne peut faire que Tahiti, Moorea – facilement accessible en bateau depuis Papeete – et une île accessible en avion. Après ça dépasse notre budget, l’avion étant de loin la partie la plus chère à payer ici – à part si on décide de loger en bungalow sur piloti ;).

Après tergiversations, on a finalement opté pour Tikehau : c’est un atoll et on voulait absolument faire un atoll, il est assez petit et magnifique, et c’est l’atoll le plus poissonneux du monde, on pourra donc y faire du snorkeling.

On regrette de ne pas pouvoir aller aussi sur Huahine et Maupiti, qui nous ont été fortement recommandées mais ça nous donnera une très bonne occasion de revenir 🙂

Nous ferons donc : 5 jours à Moorea, 4 jours à Tikehau, et 3 jours à Tahiti.

IMG_9650.PNG

On est passés de l’autre côté 😉