Deuxième journée à la découverte de la région autour de Cafayate. Nous partons ce matin visiter les ruines de Quilmes avec notre guide d’hier.
Nous nous arrêtons en route pour voir les pétroglyphes montrant une carte de la région et des lamas.
Les ruines de Quilmes sont très impressionnantes. Elles sont étendues et ne représentent pourtant que 10% du village de l’époque. Ce village date d’avant l’arrivée des incas dans la vallée. Ici vivait une société très organisée. La géographie du village reflétait d’ailleurs cette organisation avec les chefs et les chamans en haut au centre, le peuple vivant autour au bas de la colline et la construction de miradors sur les bords extérieurs du village pour voir arriver les ennemis.
On a eu la chance de pouvoir observer des renards car on est partis tôt et on était les premiers sur le site. On a donc pu profiter du calme du matin avant l’arrivée des bus de tours.
On a aussi profité de la visite pour observer les cactus de plus près !
Nous avons beaucoup aimé la ville de Cafayate. On est venu ici un peu par hasard, pensant qu’on serait au bon endroit pour visiter les ruines de Quilmes et finalement on a eu un vrai coup de cœur pour ce village, ses habitants et la richesse de la région. On serait bien restés un peu plus mais la fin du voyage commence à se faire sentir et on doit maintenant avancer plus vite pour être à temps pour prendre notre avion retour à Lima dans moins de 2 mois.
L’après-midi on prend donc un bus pour réaliser le trajet de Cafayate à Salta. On repasse par la Quebrada avec plaisir et à peine a-t-on passé les montagnes que le soleil nous quitte !
Arrivés à Salta nous avons une très mauvaise première impression de la ville. On nous avait décrit une ville pleine de charme et authentique du Nord du pays et on se retrouve dans un panier à touristes, avec des arnaques à tous les coins de rues. Rien que de rejoindre notre hôtel au centre ville en bus de ville a été une aventure car ici on ne peut pas payer le bus directement ni acheter des tickets, il faut acheter une carte que personne ne vend autour du terminal… On a finit par monter dans un bus et au bout d’un temps interminable une dame a finalement bien voulu nous prêter sa carte !
Nous nous dépêchons donc de prévoir nos visites de la région pour partir au plus vite.