~Argentine~ Notre dernière étape en Argentine : Salta

Salta est une jolie ville photogénique dès que le soleil se lève !

Pour notre dernière journée en Argentine, nous avons passé plusieurs heures à arpenter ses rues. Nous avons en particulier pu observer ses très nombreuses églises.

On profite aussi d’une dernière soirée pour manger notre énième steak, délicieux, du pays. Un bel au revoir !

~ Argentine ~ Salinas grandes

Nous voila repartis pour une nouvelle journée d’exploration de la région. Aujourd’hui nous effectuons une boucle passant de Salta à San Antonio aux Salinas Grandes à Pumamarca pour finalement revenir à Salta.

Le matin on emprunte le camino de los toros, appelé comme ça car il était utilisé pour emmener l’animal de la Bolivie au Chili, puis on longe pendant un moment le chemin du train des nuages. On voulait le prendre mais il ne rouvrira qu’en mai cette année car les rails sont en réparation. Pour construire le train à cette hauteur (il roule à plus de 5000m d’altitude) ils se sont inspirés de deux animaux des montagnes : le condor, qui monte en cercle, et la chèvre, qui monte en zigzag en faisant des aller-retours.

Plus on monte en altitude plus les voitures ont du mal à avancer, à cause du manque en oxygène. On finira même par tomber en panne de minibus. Heureusement notre chauffeur est aussi mécanicien.

En montant, on mange des feuilles de coca (juste pour tester car j’ai lu que l’effet réel sur le mal des montagnes se produit uniquement lors de mastication quasi journalière de ces feuilles : ça ne marche que sur les locaux en réalité même s’il a été démontré aussi que l’effet placebo marche très bien contre ce mal !). On montera dans la journée jusqu’à 4170 m d’altitude.

La route est belle. On s’arrête sur le trajet dans plusieurs villages traditionnels dans les montagnes, où l’on peut voir les écoles et le travail de la laine de lama.

Nous arrivons ensuite enfin au salar. C’est notre premier salar alors on est surexcités même s’il est assez petit par rapport aux autres salars présents dans cette région de l’Amérique du Sud. La texture du sel est vraiment surprenante. C’est très beau de voir ce blanc à perte de vue et le contraste avec l’eau turquoise.

Les salars sont exploités non seulement pour le sel mais aussi pour les différents éléments qu’il contient. Par exemple ici on extrait le sel, le borax et le lithium.
Cet article est très intéressant concernant l’exploitation de cette richesse en Bolivie : http://www.letemps.ch/economie/2015/08/21/bolivie-se-lance-industrialisation-lithium

Nous terminons la journée en empruntant la route aux 99 virages pour arriver à Purmamarca et observer la colline aux 7 couleurs dans la vallée de la quebrada de Humamarca.

Au total aujourd’hui nous avons parcouru 580 km.

~Argentine ~ Parc National Los Cardones et Cachi

Aujourd’hui nous partons pour une longue journée de visite de Salta à Cachi en passant par le parc national Los Cardones (nom d’une famille de cactus). Tout au long de la journée la route est absolument magnifique.

Nous commençons sous la pluie. La première partie de la route nous permet encore une fois de voir les montagnes colorées qui sont un peu partout par ici. Nous pouvons aussi voir nos premiers lamas.

Nous arrivons ensuite au parc national et là tout à coup apparaissent des centaines de cactus. Il est interdit de marcher dans le parc à part sur certains sentiers balisés depuis lesquels on peut voir les cactus depuis très près (voir très très prés pour moi ! et les cactus ça piquent !!).

La route que nous empruntons est extraordinairement droite. Elle suit le chemin dessiné par les incas et on ne sait toujours pas comment ils faisaient pour arriver à obtenir des formes géométriques si parfaites sans pouvoir observer la Terre depuis le ciel.

En chemin nous pouvons observer de nombreux troupeaux de chèvres, qui constituent un des grands moyens de se nourrir ici, avec les lamas.

On retrouve aussi pendant quelques kilomètres la route 40, route iconique du pays que nous avions longuement parcouru en Patagonie.

On arrive ensuite à Cachi, une petite ville coloniale. On est un peu déçu par la ville, qu’on nous avait sur-vendue. Elle est mignonne mais elle semble avoir un peu perdue son charme suite à son extra-exploitation touristique. On visite l’église qui est super jolie et dans laquelle tout ce qui est en bois est en bois de cactus : des meubles à la charpente. Le bois de cactus est en effet le seul disponible ici. Il est difficile d’accès car les cactus poussent très très lentement et il faut attendre que le cactus meurent pour obtenir du bois (si on le coupe avant il tombe en poussière).

A Cachi nous pouvons voir et sentir les nombreux piments, qui sèchent au soleil.

La journée a aussi été l’occasion de faire des découvertes dans les spécialités culinaires de la région : dulce de leche au lait de chèvre, tortilla au barbecue, empanadas, saucisson de lama et confitures de fruits locaux.

Nous sommes ensuite rentrés à Salta, après cette belle journée au milieu des cactus.

~Argentine ~ Les ruines de Quilmes

Deuxième journée à la découverte de la région autour de Cafayate. Nous partons ce matin visiter les ruines de Quilmes avec notre guide d’hier.

Nous nous arrêtons en route pour voir les pétroglyphes montrant une carte de la région et des lamas.

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Les ruines de Quilmes sont très impressionnantes. Elles sont étendues et ne représentent pourtant que 10% du village de l’époque. Ce village date d’avant l’arrivée des incas dans la vallée. Ici vivait une société très organisée. La géographie du village reflétait d’ailleurs cette organisation avec les chefs et les chamans en haut au centre, le peuple vivant autour au bas de la colline et la construction de miradors sur les bords extérieurs du village pour voir arriver les ennemis.

On a eu la chance de pouvoir observer des renards car on est partis tôt et on était les premiers sur le site. On a donc pu profiter du calme du matin avant l’arrivée des bus de tours.

On a aussi profité de la visite pour observer les cactus de plus près !

 

Nous avons beaucoup aimé la ville de Cafayate. On est venu ici un peu par hasard, pensant qu’on serait au bon endroit pour visiter les ruines de Quilmes et finalement on a eu un vrai coup de cœur pour ce village, ses habitants et la richesse de la région. On serait bien restés un peu plus mais la fin du voyage commence à se faire sentir et on doit maintenant avancer plus vite pour être à temps pour prendre notre avion retour à Lima dans moins de 2 mois.

L’après-midi on prend donc un bus pour réaliser le trajet de Cafayate à Salta. On repasse par la Quebrada avec plaisir et à peine a-t-on passé les montagnes que le soleil nous quitte !

Arrivés à Salta nous avons une très mauvaise première impression de la ville. On nous avait décrit une ville pleine de charme et authentique du Nord du pays et on se retrouve dans un panier à touristes, avec des arnaques à tous les coins de rues. Rien que de rejoindre notre hôtel au centre ville en bus de ville a été une aventure car ici on ne peut pas payer le bus directement ni acheter des tickets, il faut acheter une carte que personne ne vend autour du terminal… On a finit par monter dans un bus et au bout d’un temps interminable une dame a finalement bien voulu nous prêter sa carte !

Nous nous dépêchons donc de prévoir nos visites de la région pour partir au plus vite.

~Argentine ~ Cafayate et Quebrada de las Conchas

Ici le soleil brille 340 jours par an grâce aux montagnes autour qui bloquent tous les nuages – ça a du coup beaucoup fait rire notre logeur et guide quand on lui a dit qu’on voulait regarder la météo avant de prévoir la visite avec lui – On est également sur un plateau à 1700m d’altitude. Résultat : il y a ici des paysages très très particuliers.

Nous avons aujourd’hui une journée chargée à la découverte de la région :

Ce matin visite de la ville, de plusieurs domaines viticoles puis visite du musée du vin.
Nous avons choisi de visiter deux vignobles. Le premier est un domaine familial mais qui produit des quantités très importantes de vin, avec une usine très moderne.
Le deuxième est un petit producteur de vin bio.
C’était intéressant de découvrir les deux méthodes de travail complètement différentes.
Pendant la visite du premier vignoble on a eu droit à la phrase magique :  » Ce vin là plait beaucoup aux femmes c’est pour ça qu’on a choisit de mettre un bouchon à vis »… No comment !
Durant toute la matinée on a été accompagnés par un chien, même quand on visitait et que les gens ne le laissaient pas rentrer il nous attendait devant la porte. C’était marrant !

A midi on se lance à la dégustation d’empanadas. Les meilleurs empanadas de toutes l’Argentine on en effet la réputation de venir de la région de Salta et on ne veut pas louper ça ! On enchaîne ensuite les découvertes par une dégustation de sorbets au vin de la région : sorbet au Torontes (le vin blanc iconique du coin) et sorbet au cabernet. J’en ai aussi profité pour goûter le sorbet au Tuna, le fruit d’un des cactus. Miam miam !

Vous l’avez compris la matinée était donc placée sous le signe du vin. C’est assez surprenant de voir des vignes pousser à cette altitude. Il s’agit d’ailleurs des plus hautes vignes au monde. Le vin a été bien sûr introduit dans la région par les jésuites. Un système d’irrigation permet de contrer le manque d’eau de la plaine par l’eau venant des montagnes alentours.

 

L’après-midi nous partons à la découverte d’une des merveilles de la région : la Quebrada de las Conchas. Quebrada veut dire brisé et conchas sont les coquilles de coquillages. Ces formations géologiques ont en effet été créés grâce aux sédiments présents au fond de la mer ou des lacs, avant la création de la cordillère des Andes. On a donc ici les restes des dépôts au fond d’un lac qui recouvrait toute la vallée. Comme il ne pleut pas beaucoup par rapport à d’autres régions, l’érosion est lente. Ces conditions extraordinaires permettent de préserver ce qui à d’autres endroits du monde a probablement été détruit par les eaux. Le résultat est magnifique, je vous laisse le découvrir en images :

~ Argentine ~ D’Iguazu à Tucuman à Cafayate

Nous partons d’Iguazu pour Tucuman en avion, avec un petit passage par l’aéroport national de BA que nous connaissons maintenant par cœur.

Nous voulions aller dans cette région du Nord de l’Argentine et le hasard de la disponibilité des vols à fait que nous avons atterri à Tucuman, la sixième plus grande ville du pays. Cette ville est très universitaire et s’est développée surtout grâce à l’industrie sucrière.

Nous avons passé la journée à visiter le centre ville puis nous sommes allés au restau pour pour goûter les spécialités de la région : les empanadas, le locro  en pan de campo et les tamales.

Dans l’après-midi, nous essayons aussi de voir comment visiter la région depuis ici mais c’est compliqué et cher et en ce moment il y a des grèves de travailleurs qui bloquent complètement les routes certains matins ce qui vient compliquer les choses. On décide donc de ne pas s’éterniser et le lendemain on refait un deuxième tour de la ville le temps que la grève finisse et on prend un bus direction Cafayate.

Le trajet est très long bien qu’il n’y ait pas beaucoup de kilomètres car il faut passer par les montagnes. La route est très belle et très diversifiée. Quand on traverse la montagne on est dans la forêt tropicale et il pleut, puis tout à coup on se retrouve dans un paysage extraordinaire, désertique, avec seulement des arbustes et des grands cactus. On est émerveillés et dépaysés immédiatement.

En arrivant à Cafayate on est agréablement surpris par la douceur des habitants. Le tourisme est pourtant la principale source de revenus ici mais cela n’a pas encore modifié les comportements et les gens sont très agréables.

Recettes d’Uruguay et d’Argentine 

  • Dulce de Leche

La pâte à tartiner qui sert à tout ici. Un peu l’équivalent du Nutella chez nous en terme d’usage. Cette confiture a un goût de caramel beaucoup plus prononcé et un goût de lait beaucoup moins prononcé que notre version française de la confiture de lait. C’est délicieux !

Pour un pot de confiture :

1 litre de lait frais entier (avec du lait de chèvre c’est très bon aussi !)
1 pincée de bicarbonate de soude
250 g de sucre (jusqu’à 400g pour les bouches sucrées)
Facultatif : de la vanille

Mouiller le fond d’une casserole assez haute puis versez le lait, le bicarbonate et le sucre.
Faire chauffer sur feu moyen en remuant pour bien dissoudre le sucre.
Une fois que la préparation commence à bouillir, baisser le feu et laisser cuire en remuant de temps en temps jusqu’à ce que le mélange épaississe et prenne une jolie couleur dorée. Arrêter la cuisson lorsque la consistance vous convient (Attention la confiture continue d’épaissir en refroidissant)

 

  • Dulce de Batata

C’est une pâte de fruit (de patate douce) qui se mange seule, sur du pain ou en accompagnement de fromages. Il existe aussi une version marbrée au chocolat.

500g de patates douces
500g d sucre
1 c. à c. de vanille liquide
1 sachet de agar agar

Cuire les patates douces et les réduire en purée.
Dans une casserole, ajouter le sucre et l’agar agar. Laisser reposer à froid au moins 5 min ( plus c’est mieux)
Cuire pendant 30 min en remuant continuellement.
Ajouter l’essence de vanille.
Verser dans le(s) moule(s), filmer et laisser prendre au frigo pendant 8heures.

Pour la version marbrée, garder un peu de mélange à la fin, y ajouter du cacao et marbrer dans le premier moule.

 

  • Tortas fritas 

La version argentino-uruguyenne de nos bugnes.

1kg de farine
50 g de levure
1càs de sel
1 càs de sucre (pour dissoudre la levure)
1càs de beurre
20 cl d’eau
500 ml d’huile végétale pour la friture
du sucre en poudre pour ajouter par dessus après cuisson (optionnel)

Mélanger la farine avec le beurre et le sel.
Ajouter assez d’eau pour former une pâte molle.
Laisser reposer la pâte pendant une demi-heure .
Pétrir de nouveau la pâte puis l’étaler jusqu’à obtenir une pâte d’un demi-centimètre d’épaisseur.
Couper avec un couteau des carrés, des triangles ou des cercles.
Frire les gâteaux puis les saupoudrer de sucre.

 

  • Tortilla Santiagueña

Du pain cuit au feu de bois

1 kg de farine
300g de graisse de boeuf
1cas de sel dilué dans  1/2 tasse d’eau chaude

Faire une pâte semblable à une pâte à pain. Séparer l’ensemble en boules de taille semblable, les étaler (1cm d’épaisseur) et les faire cuire au bbq.

 

  • Sauce Chimichurri

Bouquet de persil pour obtenir environ ½ tasse de persil une fois ciselé
2 cuillères à soupe d’origan fraîchement ciselé
4 gousses d’ail pressées
½ tasse d’oignons émincés ou taillés en cube
1 petit piment rouge (la quantité dépend du fait qu’on aime ou non manger pimenté) : retirer les graines et la membrane intérieure blanche puis le tailler finement
2 cuillères à soupe de vinaigre de vin rouge
1 cuillère à café de jus de citron frais
120 mL d’huile
Sel et poivre

Mettre tous les ingrédients dans un bol de taille moyenne et bien mélanger.

Cette sauce est notamment utilisée pour accompagner des grillades.

 

~ Argentine ~ Mi Buenos Aires querido

Buenos Aires est une ville qui se vit mais qui se visite mal. Nous avons donc décidé de louer des appartements pendant 15 jours – quittant les dortoirs avec plaisir !- afin d’explorer lentement la ville et de ressentir son énergie. Buenos Aires est une ville qui ne dort jamais. La vie culturelle et la fête ne s’arrêtent jamais et quelque soit ton heure et ton mode de vie tu trouveras ici quelque chose qui te convient.

C’est difficile de résumer 15 jours en un article mais voici quelques points qui nous ont intéressés, interpellés et quelques images pour vous aider à visualiser.

Buenos aires en vrac c’est la ville qui se prend à la fois pour Paris (c’est dingue le nombre de références à la France que l’on trouve partout) et pour Miami.
C’est la ville où de vieilles dames pomponnées se baladent avec 2 petits chiens, toujours 2, ce qui est rigolo car les chiens ne vont que rarement dans la même direction !
Buenos Aires c’est la ville des Crocs et des espadrilles, des goûts vestimentaires douteux, mélanges revisités des années 80 et 90, à base de mulets et de chaussures compensées.
Buenos Aires c’est la ville qui est toujours en mouvement, toujours en évolutions. La ville de tous les possibles ; comme le dit l’expression argentine « on l’attache avec un fil de fer », soit l’équivalent de notre « on peut toujours se débrouiller avec les moyens du bord ». La ville où les prix changent chaque mois et où le prix d’un café au lait en terrasse est équivalent à un steak au supermarché.
La ville du tango bien sûr, à la fois le tango traditionnel mais également le renouveau du tango avec les courants de tango nuevo et de tango punk.
C’est la ville de Borges bien évidemment.
Buenos aires c’est la ville du théâtre, théâtre de rue, théâtre entre voisins, théâtre luxueux.
Buenos Aires c’est la ville qui s’est construite autour du port, tout en lui faisant dos. Le port donne sur le Rio de la Plata, ou fleuve d’argent, nommé ainsi car les espagnols étaient persuadés qu’ils allaient y trouver de l’argent ! C’est d’ailleurs ce qui a donné le nom à l’Argentine.
Les Porteños (littéralement les habitants du port, nom donné aux habitants de BA) sont des descendants de mélanges créés au fur et à mesure des différentes immigrations. On dit d’ailleurs aujourd’hui : « Un argentin est un italien qui parle espagnol, qui s’habille comme un anglais et qui se prend pour un français. »
Buenos aires c’est bien sûr aussi une ville qui a souffert au cours de son histoire. Ses souffrances ont laissés de nombreuses traces encore visibles aujourd’hui et les références, notamment aux personnes assassinées pendant la dictature, sont omniprésentes. En parallèle le positionnement de l’état semble flou et on n’a pas vu comme au Chili par exemple avec le musée de la mémoire, une reconnaissance plus officielle.
Buenos Aires c’est la ville où les habitants semblent détester les chiliens et adorer les brésiliens.
BA est aussi la ville des cafés, lieux de rencontres, d’échanges, de vie. Un grand nombre d’anciens cafés de la ville toujours en activité ont d’ailleurs été déclarés d’intérêt publics et leur architecture et leur style sont protégés.
C’est aussi la ville où l’on peut manger les meilleurs steaks au monde ! La ville du mate et de la dolce de leche.

Je pourrais continuer longtemps mais je ne vais pas vous infliger la lecture 😉 voici un aperçu en images de ce qu’on a pu voir :

  • Tango
  • Théatre Colon/ Opéra 

Nous avons pu assister à un opéra dans ce théâtre magnifique qui est classé 5iem theâtre au monde. On a réservé nos places 4 h avant le début du dernier opéra avant plusieurs semaines. On a eu beaucoup de chance.

 

 

Les différents quartiers que nous avons visité  :

  • Palermo
  • San Telmo
  • San Nicolas et Monserrat
  • Retiro
  • Recoleta et son cimetière
  • La Boca

Caminito


Le stade la bombonera


Les rues autour du quartier et du stade

On s’est un peu perdu entre le caminito et le stade, pour notre plus grand plaisir car cette partie là est beaucoup plus authentique et charmante. Il est déconseillé aux touristes de se balader à la Boca même en pleine journée, du coup le quartier du caminito (qui lui est assez sûr) est méga touristique et nous a un peu déçu, et le reste de l’arrondissement, préservé, à lui garder son état original.

 

Buenos Aires, c’est également la ville aux  nombreux musées d’art :

Le MALMA où notre visite a coïncidée avec celle de Michelle Obama et de sa fille. On a pu les apercevoir mais la sécurité était ultra renforcée après les attentats de Bruxelles. Je n’avais jamais vu des agents de sécurité aussi manifestement stressés !

Musée des beaux arts

Musée des arts populaires

Musée d’art moderne

Buenos Aires c’est aussi la ville où les gens sont dans la rue. Les argentins sont des champions des manifestations. On a visité le pays autour d’un jour important : les 40 ans du coup d’état qui a marqué le début de la dictature de 1976. En mémoire de cette période et des personnes qui ont disparues, sont organisées chaque année plusieurs manifestations le 24 mars (la journée est appelée : Día de la Memoria por la Verdad y la Justicia). Chaque personne vient défiler et soutenir sa cause, ce qui donne un ensemble de groupes qui manifestent en parallèle, unis tout de même par l’idée première de ne pas oublier le passé ni ceux qui ne sont plus. C’était très émouvant de les voir, à la fois graves et joyeux.

Se souvenir et se battre pour connaitre la vérité sur leur histoire m’a semblé comme quelque chose d’essentiel pour les argentins. Il y a beaucoup d’affiches, de street art, de manifestations… autour de ce sujet. Chaque semaine, l’association des mères des personnes disparus vient manifester sur la place de Mai.

Suite à la venue d’un président américain pour la première fois dans le pays depuis de nombreuses années on a aussi pu assister à des manifestations et des affichages anti-Obama.

 

Nous avons aussi pu célébrer sur un ton plus joyeux la Saint Patrick – BA est la cinquième ville irlandaise au monde – et Pâques durant notre séjour. Ce furent 15 jours riches en événements !

Buenos Aires a enfin été pour nous la ville aux steaks délicieux ( ce n’est donc pas une légende !!). Leur gout si particulier est du à la fois a une viande de très bonne qualité, une découpe particulière et une cuisson au feu de bois.

coupe de boeuf argentin

Même leur viande hachée à un goût particulier et la version argentine du Shake Shack new yorkais vaut le détour.

Si vous souhaitez en apprendre plus sur la ville, il y a de très bons reportages audio réalisés pour l’émission Villes monde de France Culture:
http://www.franceculture.fr/emissions/villes-mondes#

Et pour conclure cet article, petite dédicace à Clément et Alex :

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~ Argentine ~ El Calafate et le Perito Moreno

El Calafate est une ville plus grande qu’El Chalten, tournée très fortement vers le tourisme. C’est un peu la « capitale » de la Patagonie Argentine. Ici il y a un aéroport, une grosse station de bus et un millier de boutiques vendant des tours ou des vêtements de sports, sans oublier les vendeurs de magnets ! Il y a aussi pas mal d’hébergements et de restaurants. On est venu ici principalement pour aller voir le glacier Perito Moreno. La ville est centrale mais éloignée des montagnes et il est difficile de faire une randonnée sans prendre auparavant des bus privés donc chers.
Après avoir vu la météo en arrivant, on réserve directement la marche sur le glacier qu’on est venus faire ici car le lendemain est une journée exceptionnelle.

Dimanche matin on part donc avec la compagnie Hielo y Aventura, la seule à avoir la concession pour ce glacier. On commence la journée par aller sur les passerelles. C’est un ensemble de ponts de bois qui permettent d’observer la face Sud du glacier de différents endroits.
Le Perito Moreno est un glacier exceptionnel, un des rares au monde qui avance encore aujourd’hui. Il fait jusqu’à 700m d’épaisseur, et 14km de large. Sur les différentes faces, la hauteur hors de l’eau dépasse les 50m. En son centre il avance à plus de 2m par jour en été !
Ce qui est très impressionnant quand on est à côté, à part sa taille bien sûr, c’est le bruit que fait la glace. Quand un morceau de glace se détache quelque part – et quand je dis morceau ça correspond parfois à un immeuble de 4 étages – ça fait une énorme détonation, un peu comme un coup de fusil géant.
On est restés seulement 2h30 à l’observer et en ce laps de temps le glacier avait déjà changé ! C’est incroyable.


Nous avons ensuite fait une balade en bateau qui longe la face Nord du glacier et permet de l’approcher au plus près.


Et nous avons finalement marché sur le glacier !! C’est la première fois pour moi et j’attend de le faire depuis la Nouvelle Zélande donc je suis surexcitée. On enfile les crampons et ensuite on passe 1h30 à explorer et observer les crevasses et les séracs. C’est magnifique et super ludique.
J’ai trouvé par contre assez frustrant de ne faire que si peu de temps en mode touriste. Ça m’a donné envie de faire des vrais randonnées sur glacier plus tard.

Nous avons eu énormément de chance, le guide nous a dit qu’il n’y a qu’une vingtaine de jour dans l’année où la météo est aussi bonne ici ! On a donc pu voir toutes les couleurs du glacier avec une luminosité optimale.

 

Nous avons ensuite profité d’une journée un peu calme et pluvieuse à El Calafate pour organiser nos prochains jours et tenter de me soigner avant de commencer notre grand trek.

 

Edit : Vous avez peut être entendu que le glacier Perito Moreno, qui avance encore et toujours, a finalement craqué 5 jours après notre passage sur ses glaces et 3 jours avant que nous ne revenions à El Calafate où l’on espérait pouvoir assister à ce phénomène extraordinaire -dite la ruptura- qui se produit tous les quatre ans environ. Pour ceux qui auraient loupé les images relayées dans le monde entier au moment de l’événement, les voici :

~ Argentine ~ El Chalten 

Nous sommes donc arrivés à El Chalten à 6h30 après nos 24 h de bus et nous retrouvons avec plaisir un ami arrivé la veille.

El Chalten se trouve dans le parc national Los Glaciares, un parc qui s’étend jusqu’en dessous de El Calafate. Nous allons donc y rester un moment. Le parc contient comme son nom l’indique de grands glaciers, recouvrant une bonne partie des montagnes.

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Fatigués par le trajet en bus, on décide de commencer par une randonnée soft pendant qu’Alex fait une des randonnée les plus dures de la région. On monte au mirador du fameux Fitz Roy, le sommet le plus mythique d’Amérique du Sud. C’est une des montagnes les plus difficiles à escalader au monde car ses parois sont très raides et lisses.

Bilan : 3,30h de marche, 14km et +/-350m de dénivelé et une vue déjà impressionnante sur ce sommet mythique.

En chemin on a aussi pu observer de nombreux pic-verts à tête rouge de Patagonie (les carpinteros ou charpentiers). Les arbres de la région ont de nombreux trous sur leur tronc !

 

Le soir on décide d’enfin tester la fameuse parillada Argentine. C’est en gros un barbecue mais en meilleur. On commande pour 3 et on se retrouve avec 2 boudins, 2 chorizos et 4 énormes steaks. C’était succulent et on en n’a pas laissé une miette 🙂

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Le lendemain on se lance dans notre plus grosse randonnée, pour cette fois se rapprocher au plus près du Fitz Roy. Comme on a déjà fait le début de cette randonnée hier, on change de chemin et on combine avec une autre randonnée. Résultat 30 km de marche, +/-1000 m de dénivelé et des vues splendides tout le chemin sans oublier le meilleur pour la fin avec la vue sur le lac de Los Tres, le glacier Piedras Blancas, et le Fitz Roy. C’est sans doute la randonné à la journée la plus longue que je n’ai jamais faite et j’en ai profité pour battre le nombre de pas journaliers de ce voyage avec 51239 pas.


Pour notre troisième jour on est parti pour voir le cerro Torre. On n’a pas dormi de la nuit à cause d’un gros ronfleur dans le dortoir et de la fièvre pour moi. La journée est donc plus dure même si la randonnée est plus facile : 20km, +/-600 m de dénivelé et 39052pas. On profite du beau temps pour faire une petite sieste devant le glacier Torre avant de repartir pour El Chalten.


El chalten est un village typique de montagne et pourtant il n’a que 30ans et a été construit au départ pour renforcer la présence Argentine proche de la frontière chilienne. A cette époque il y avait de très violents affrontements entre les chiliens et les argentins dans la région concernant la délimitation des deux pays. Aujourd’hui les choses se sont apaisées mais les frontières ne sont toujours pas très claires et il ne vaut mieux pas aborder ce sujet avec les locaux, que ce soit d’un côté ou de l’autre.