Après une journée de pluie et de cuisine, aujourd’hui il fait beau ! On en profite pour aller voir ce fameux lac.
Je ne me sens pas très bien depuis hier donc on décide de louer des vélos et de partir découvrir l’Est du lac et de ne pas faire un tour d’une journée en bateau. Ces tours sont ultra touristiques et te font passer par plein de petits magasins très très chers destinés uniquement aux étrangers. Sur le lac il y a pas mal de tourisme et il y a principalement deux types de personnes : les randonneurs et les touristes plus âgés et fortunés qui viennent en taxi profiter des hôtels vraiment sympa sur pilotis situés directement sur le lac.
Nous sommes allés en vélo donc jusqu’à Maing Thauk, une des seules petites villes sur les bords Est du lac.
En route la vue sur les collines est sympa mais nous sommes un peu déçus de ne pas voir le lac. Il n’y a aucun chemin qui longe le bord de l’eau directement.
On croise LE vignoble de la région qui fait des dégustations. Ce sont des européens qui ont importés les vignes et qui ont lancés la fabrication d’un vin local. C’est surprenant de voir des vignes ici. Ça ne va pas trop avec le reste du paysage.
Le village de Maing Thauk est un village de bord de lac à moitié sur terre à moitié sur l’eau. Il y a un joli ponton en bois qui amène au bord des maisons sur pilotis. L’endroit est très sympa.
Il y a quelques bateaux qui proposent de faire un tour en barque dans le village pour voir les maisons, les habitants et les potagers. Ils cultivent les mêmes légumes que chez nous, c’est rigolo. Les habitants eux n’ont pas tous l’air très heureux de voir les touristes les observer…
Nous on veut aller voir les pêcheurs au centre du lac qui sont une des icônes du pays. Ils sont très beaux et très photogéniques, ils pêchent debout sur leur bateau et rament avec une de leurs jambes. On négocie donc avec les bateliers pour ne pas faire le tour du village mais aller plus loin sur le lac. C’est un peu compliqué car peu parlent anglais mais on finit par en trouver un qui baragouine un peu et qui traduit aux autres pour nous.
Nous voilà donc parti sur un bateau birman pour approcher les pêcheurs. Notre batelier ne parle pas un mot d’anglais mais est super sympa. Il connaît bien les pêcheurs et s’approche près d’eux, nous laissant le temps de les observer et de les photographier sans pour autant les déranger dans leur pêche. C’est un moment magique.
De retour sur la terre ferme, nous sommes de plus en plus malades. On rentre donc péniblement à l’hôtel et on ne peut plus rien faire. Ce soir on croise les doigts pour ne plus être malades pour prendre le bus demain.