Myanmar

Possibilité de demander un visa sur internet  http://evisa.moip.gov.mm

http://voyagesetvagabondages.com/2014/12/voyager-en-birmanie-en-2015/
Le voyageur découvre lentement des paysages variés au rythme d’une croisière sur le majestueux fleuve Irrawaddy, ou en empruntant des vols intérieurs, les routes étant difficilement praticables. Si tout le territoire n’est pas accessible, l’Est et le triangle d’or étant à éviter, la partie ouverte aux touristes recèle suffisamment de merveilles pour satisfaire le voyageur. Du merveilleux site de Bagan et ses 2 000 temples à pertes de vue au mystérieux lac Inlé, en passant par Mandalay, et ses nombreux monastères et pagodes, de Yangon, capitale au charme colonial aux superbes plages de la région de Ngapali au sud dans le golfe du Bengale, de la jungle à l’est aux cimes enneigées au nord sur les contreforts de l’Himalaya, la Birmanie concentre les splendeurs de l’Asie toute entière.
Au delà de l’effet de mode, l’ancienne Birmanie (son nom avant 1989) n’en reste pas moins un pays extraordinaire qui compte certains des sites les plus féeriques au monde. Citons notamment la fabuleuse cité en ruine de Bagan ou l’étincelante Paya Shwedagon. « La Birmanie, un pays qui est différent de tout ce que tu connais » disait Rudyard Kipling en 1898. Plus d’un siècle plus tard, vous pourrez dire la même chose de ce pays.
http://www.lonelyplanet.fr/destinations/asie/myanmar-birmanie
http://www.voyageursdumonde.fr/voyage-sur-mesure/voyages/guide-voyage/birmanie
http://www.a-contresens.net/pays/petit-guide-pratique-de-la-birmanie-myanmar/2108#.VDFHat6jJbw
Conseil aux voyageurs:
Attention, il n’y a pas de vols directs depuis la France. Pour arriver à Yangon, il faut faire une escale à Bangkok, Singapour ou Doha (solution la moins chère avec Qatar Airways). Le trajet dure environ 17 h (escale comprise). Thaï Airways assure des vols quotidiens entre Bangkok et Yangon. Les touristes doivent s’acquitter d’une taxe d’entrée de 10 US $.
Adoptez le longhi ou sarong (en version thaïlandaise), c’est-à-dire la longue jupe que portent indifféremment hommes et femmes. Ce vêtement permet de supporter les très grosses chaleurs, tout en restant  » digne  » !
Un voyage dans le temps vous attend dans cette contrée où le char à bœuf est encore un moyen de locomotion familier, et où les déplacements se font en petits avions pour pallier l’absence de routes vraiment praticables!
Bagan, le lac Inle, Mandalay, Yangon, le mont Popa, le rocher d’or (Kyaikto), Ngapali, les étapes classiques du Myanmar (ex Birmanie) sont toutes splendides. Pour avoir vraiment le temps de savourer, on conseille de partir au moins 10 jours. D’une superficie plus grande que la France et équipé d’un réseau routier cahoteux, le Myanmar n’est pas un pays facile à visiter. Les voyagistes se sont mis au diapason et proposent des circuits de 11 jours minimum avec des trajets en avion. L’offre est abondante et les prix sont élevés.

La meilleure période pour visiter le Myanmar s’étale d’octobre à avril, qui correspond à la saison sèche et ensoleillée. En revanche, la mousson sévit de mai à début octobre, juillet et aout étant particulièrement chaud. Novembre, mois de transition, est la meilleure saison pour les photos.
Pensez à prendre des tongs car on passe son temps à se déchausser pour visiter les temples et pagodes. Attention, les cartes de crédit sont rarement acceptées (à part quelques hôtels de luxe et bijouteries à Yangon, Mandalay, et désormais à Ngapali), et il y a peu de distributeurs : prévoyez de venir avec du cash ! Veillez enfin à ce que vos dollars soivent en parfait état, pas abimé, pas plié, pas déchiré, rien d’écrit, etc, ils sont très exigeants sur le sujet ! Bonne nouvelle cependant, le groupe Western Union vient de lancer ses services de transfert d’argent en Birmanie.Prenez vos précautions et prévenez vos proches : les communications ne sont pas évidentes. Les réseaux de téléphone portable sont inexistants. En revanche, Internet, longtemps interdit, est de plus en plus accessible. Certes, la connexion n’est pas formidable, mais on est agréablement surpris de trouver du Wi Fi gratuit dans la plupart des hôtels et même les aéroports !
Evitez de vous rendre dans la tristement célèbre région du triangle d’or, propice à des trafics en tout genre, à proximité des frontières avec la Chine, le Laos et la Thaïlande. Inutile également de se rendre dans les états Karen et Kachin ainsi que dans le nord de l’Etat Arakan, à la frontière du Bangladesh, en proie à des insurrections. Il faut un permis spécial du gouvernement, dans tous les cas…
Le cabinet Geos, spécialiste de la gestion et de la prévention des risques, vient de publier sa carte des risques sécuritaires pour 2014. La Birmanie a vu sa note passer de  » haut risque  » (4 sur 5) à  » risque sensible  » (3 sur 5). Elle bénéficie ainsi du processus de détente depuis 2011, qui s’accompagne d’une baisse des tensions armées avec les mouvements indépendantistes.
L’ensemble de l’Etat Arakan est éconseillé par le Quai d’Orsay, sauf raison impérative, à l’exception de la station balnéaire de Ngapali, sous réserve de s’y rendre par voie aérienne jusqu’à l’aéroport de Thandwe, tout proche.Dans tous les cas, il est vivement recommandé aux voyageurs se rendant dans la station balnéaire de Nagpali de venir en avion (le trajet en voiture depuis Yangon est interminable et les routes peu praticables) et d’effectuer un trajet direct entre leur hôtel et l’aéroport de Thandwe, sans passer par cette ville où un couvre-feu a été instauré de 18h00 à 06h00.
Soyez vigilants dans les quartiers musulmans de Bago, Yangon, Mandalay, Moulmein, Pye (Prome), Pyauwbwe et Toungoo. Les explosions survenues depuis le week-end du 12 octobre 2013 dans la région de Bago et à Yangon, y compris dans un hôtel international (le Traders), rappellent que la situation politique reste tendue en Birmanie. Cela dit, les zones touristiques sont sûres.
Il est vivement déconseillé de s’approcher des zones frontalières du territoire karen avec la Thaïlande. Sachez que près de la moitié du territoire birman n’est pas accessible aux touristes. La plupart des circuits organisés passent par Yangon (l’ancienne capitale de la Birmanie jusqu’à 2005), Mandalay (centre culturel et religieux du bouddhisme), Bagan (célèbre site archéologique classé par l’Unesco) et le lac Inlé et ses villages lacustres.
TRADITION
Elles sont liées au bouddhisme. Il faut se vêtir correctement, éviter toute tenue provocante, ne pas crier ou parler trop fort, éviter de toucher la tête des enfants et encore moins celle des moines, de désigner quelqu’un ou quelque chose du pied. Dans les temples, déchaussez-vous. De manière générale, restez vous-même, ne cherchez pas à imiter les coutumes locales et ne faites rien de ce que vous n’auriez pas idée de faire chez vous !
CUISINE
La cuisine birmane n’a pas la réputation gastronomique de la Thaïlande voisine ! Elle est relativement simple, composée essentiellement de riz et de curry. La base de l’alimentation comprend le poisson, accompagné de riz ou de légumes. Le plat national birman, le mohinga, est une soupe composé de pâtés de poisson, vermicelles, coriandre et oignons. On mange également de nombreux plats de crevettes et de fruits de mer. Assaisonnements principaux : le curry, la noix de coco, l’ail et le piment. Les légumes composent la plupart des soupes. Sur la table, vous trouverez toujours le Balachaung, condiment à base de crevettes pilées et d’ail. La salade la plus typique est la Phet Thoke, à base de feuilles de thé pressées mélangées à des cacahuètes, de l’ail et de la tomate. Quant aux desserts, on déguste surtout des fruits (pastèque, melon vert, ananas, banane, papaye), même si on trouve parfois des gâteaux de semoule parfumés à la noix de coco ou des gâteaux aux bananes. Au petit-déjeuner, les jus de pastèque, papaye, ananas et melon vert sont excellent ! Pour la boisson, il y a de la bière locale, la Myanmar, et plus surprenant : du vin, notamment le vignoble Aythay, près du lac Inlé, sous la houlette d’un Français, depuis 2004.
SOUVENIR ET ARTISANAT
Le sous-sol birman est riche en gisements de rubis, saphirs, diamants, jade ou opales. A elle seule, elle commercialise la moitié des pierres précieuses dans le monde ! Dans les bijouteries, vous trouverez de très belles pièces, à des prix abordables. Attention aux fausses pierres ! L’artisanat est beau et diversifié : objets en laque (bol, service à thé…), ombrelles, marionnettes plus ou moins anciennes, bronzes de bouddhas ou de musiciens, objets en argent comme des boîtes, des vases ou des timbales. Il est interdit de sortir du pays, des antiquités et des objets religieux anciens. Ne partez pas sans quelques cheerots (les cigares birmans), fabriqués à la main. Vous pouvez également acheter un longhi ou sarong (en version thaïlandaise), la longue jupe que portent indifféremment hommes et femmes. Et pourquoi ne pas ramener une bouteille de vin birman, dont les vignes poussent dans la région du lac Inlé? Pensez également aux bonbons au tamarin.
Ambassade:
L’ambassade de Birmanie à Paris délivre normalement un visa de court séjour touristique (« entry visa ») pour une durée de 28 jours consécutifs.
• Depuis le 1er juin 2012, une procédure de visas à l’arrivée a été mise en place pour 26 pays (dont la France) ; elle concerne uniquement les visas d’affaires et de transit sous certaines conditions (voir le site internet du Ministère de l’Immigration et de la Population birman). En raison de nombreux retours négatifs concernant cette procédure, il est fortement conseillé de se munir d’un visa avant d’entamer tout voyage vers la Birmanie.
• L’entrée et la sortie du territoire birman par voie aérienne doivent se faire par un aéroport international (Rangoun, Mandalay ou Naypyidaw). L’entrée sur le territoire par voie terrestre n’est autorisée qu’en quatre points situés le long de la frontière avec la Thaïlande (pour plus d’informations, voir le site du Ministère de l’Immigration et de la Population birman). Enfin, les étrangers ne sont pas autorisés à pénétrer et à circuler en Birmanie à bord de véhicules non immatriculés localement.
Avant tout départ en Birmanie, il convient de s’assurer :
• que son passeport a une durée de validité d’au moins 6 mois après la date d’arrivée dans le pays ;
• de disposer de moyens de paiement suffisants pour ses frais de voyage et de séjour en numéraire et en billets en très bon état, les travellers chèques n’étant pas acceptés et l’utilisation des cartes bancaires très peu répandue (lire attentivement la rubrique « Infos utiles »).
Les postes diplomatiques et consulaires ne prennent pas en charge les frais de séjour et de rapatriement.
• Compte tenu de la faible capacité hôtelière du pays et de la très forte augmentation du nombre de touristes, il est indispensable de réserver son hébergement à l’avance, en particulier durant la haute saison touristique.
Par ailleurs, les autorités birmanes ont annoncé le lancement d’une procédure de visas en ligne, disponible à partir du 1er septembre prochain. Pour plus d’informations, voir le site de e-visa du ministère birman de l’immigration et de la population.

Laisser un commentaire