~ Chili ~ Retour au Chili pour le trek du W

Ces derniers jours, nous avons réalisé le trek du W, qui parcourt le parc Torres del Paine au Sud du Chili.Nous pensions réaliser ce trek en 5 jours mais nous l’avons finalement réalisé en 4 jours et 3 nuits afin d’éviter une 5iem journée sous la pluie. Ce trek est célèbre dans la région. Il est magnifique car il permet de traverser des paysages diversifiés, en ayant une vue superbe pratiquement à chaque pas. La randonnée n’est pas très dure techniquement ; plus que la pente, les véritables ennemies ici sont le vent et la pluie. La météo peut changer en quelques minutes et les vents peuvent atteindre 190km/h en rafales. De quoi vous faire décoller !

Une idée du parcours :

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Je vous laisse découvrir notre marche en photos.

*Première journée : 17km, 6h de marche, dénivelés : +1000m, -520m, du soleil

Nous sommes partis du lac Laguna Amargua, nous sommes ensuite montés au mirador de Las Torres, les fameuses tours du parc et nous sommes ensuite redescendus camper au campamento El Chileno.

Sur le chemin le matin au levé du soleil nous avons aussi pu voir des flamands roses.

*Deuxième journée : 11km, 4h30 de marche, dénivelés : +400m, -700m, le pire temps de notre trek : de la pluie et beaucoup de vent

Nous sommes partis du campamento El Chileno pour rejoindre le campamento Los Cuernos, où nous avons campés pour notre deuxième nuit. Cette journée était la plus courte du trek et nous l’avions prévu le jour où la météo était annoncée comme la pire. Heureusement car avec la pluie et le vent qui nous empêchaient d’avancer on était bien contents d’arriver à destination en seulement 4h30.

*Troisième journée : 28km, 8h45 de marche, dénivelés : +1200m, -1300m, du soleil et énormément de vent

Nous sommes partis du campamento Los Cuernos, nous avons parcouru toute la vallée Frances jusqu’au mirador Britanico, nous sommes redescendus au campamento Italiano, où nous avons pu faire un coucou à Alex, et nous sommes finalement allés jusqu’au refugio Grande Paine, où nous avons pu passer notre dernière nuit dans un vrai lit.

Nous avons eu beaucoup de vent durant la journée et le soir il m’a fallu plusieurs heures pour que disparaisse un léger vertige.

*Quatrième journée :  22km, 8h de marche, dénivelés : +750m, -750m, du soleil et un peu de vent

Pour notre dernière journée nous avons fait l’aller-retour entre le refugio Grande Paine et le mirador Grey, qui permet une belle vue sur le glacier du même nom. Nous avons ensuite pris le catamaran pour traverser le lac Pehoé et prendre un bus pour revenir à Puerto Natales.

Nous sommes finalement arrivés à Puerto Natales à 22h30, de belles images plein la tête et les pieds et les jambes en compote.

 

Notre visite ici nous a aussi permi de connaitre un site météo efficace, au départ créé pour les véliplanchistes : http://www.windguru.cz/fr/

Nous avons donc maintenant fini notre visite de la Patagonie, nous remonterons bientôt au Nord direction Buenos Aires. Cette vidéo résume assez bien en 3min30 la beauté de cette région et les paysages et animaux que nous avons pu voir :

 

~ Argentine ~ El Chalten 

Nous sommes donc arrivés à El Chalten à 6h30 après nos 24 h de bus et nous retrouvons avec plaisir un ami arrivé la veille.

El Chalten se trouve dans le parc national Los Glaciares, un parc qui s’étend jusqu’en dessous de El Calafate. Nous allons donc y rester un moment. Le parc contient comme son nom l’indique de grands glaciers, recouvrant une bonne partie des montagnes.

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Fatigués par le trajet en bus, on décide de commencer par une randonnée soft pendant qu’Alex fait une des randonnée les plus dures de la région. On monte au mirador du fameux Fitz Roy, le sommet le plus mythique d’Amérique du Sud. C’est une des montagnes les plus difficiles à escalader au monde car ses parois sont très raides et lisses.

Bilan : 3,30h de marche, 14km et +/-350m de dénivelé et une vue déjà impressionnante sur ce sommet mythique.

En chemin on a aussi pu observer de nombreux pic-verts à tête rouge de Patagonie (les carpinteros ou charpentiers). Les arbres de la région ont de nombreux trous sur leur tronc !

 

Le soir on décide d’enfin tester la fameuse parillada Argentine. C’est en gros un barbecue mais en meilleur. On commande pour 3 et on se retrouve avec 2 boudins, 2 chorizos et 4 énormes steaks. C’était succulent et on en n’a pas laissé une miette 🙂

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Le lendemain on se lance dans notre plus grosse randonnée, pour cette fois se rapprocher au plus près du Fitz Roy. Comme on a déjà fait le début de cette randonnée hier, on change de chemin et on combine avec une autre randonnée. Résultat 30 km de marche, +/-1000 m de dénivelé et des vues splendides tout le chemin sans oublier le meilleur pour la fin avec la vue sur le lac de Los Tres, le glacier Piedras Blancas, et le Fitz Roy. C’est sans doute la randonné à la journée la plus longue que je n’ai jamais faite et j’en ai profité pour battre le nombre de pas journaliers de ce voyage avec 51239 pas.


Pour notre troisième jour on est parti pour voir le cerro Torre. On n’a pas dormi de la nuit à cause d’un gros ronfleur dans le dortoir et de la fièvre pour moi. La journée est donc plus dure même si la randonnée est plus facile : 20km, +/-600 m de dénivelé et 39052pas. On profite du beau temps pour faire une petite sieste devant le glacier Torre avant de repartir pour El Chalten.


El chalten est un village typique de montagne et pourtant il n’a que 30ans et a été construit au départ pour renforcer la présence Argentine proche de la frontière chilienne. A cette époque il y avait de très violents affrontements entre les chiliens et les argentins dans la région concernant la délimitation des deux pays. Aujourd’hui les choses se sont apaisées mais les frontières ne sont toujours pas très claires et il ne vaut mieux pas aborder ce sujet avec les locaux, que ce soit d’un côté ou de l’autre.

~ Argentine ~ San Carlos de Bariloche

Ça y est nous avons quitté le Chili. Nous sommes descendu depuis Santiago jusqu’à Osorno puis nous avons repris un deuxième bus direction San Carlos de Bariloche en Argentine. Le passage de la frontière a été étonnamment rapide !

Bariloche est une ville qui a été construite par les argentins pour ressembler à un village de montagne Suisse. Il y a donc des chalets en bois et des boutiques vendant du chocolat un peu partout. C’est une des plus grandes stations de sport d’hiver de toute l’Amérique du Sud. On n’a pas vraiment trouvé la ressemblance très frappante mais on a bien aimé cette ville encastrée entre les montagnes et les très nombreux lacs. On est en effet au début de la Patagonie argentine et à la fin de la région des lacs. La ville est agréable, il y a une ambiance sympa le soir avec des bars qui s’installent dans les rues, des groupes qui viennent jouer de la musique… Il est aussi ici très facile de faire des randonnées puisque les principaux sentiers sont reliés aux transports en commun de la ville, il n’est donc pas nécessaire de s’adresser à des compagnies de transport privés qui coûtent toujours plus chères.

 

Il est agréable de randonner dans la région car la difficulté des chemins est très diversifiés et les paysages sont magnifiques. Nous avons choisi de faire :

  • Cerro Llao Llao, 3h de marche, +/-300m de dénivelé

Nous commençons par une petite randonnée dans la forêt le premier jour car il ne fait pas très beau et nous n’avons pas marché depuis un moment. La vue au sommet de la colline était sympa, en plein milieu des lacs.

 

  • Cerro campanario, 2km, 1h de marche et +/- 400m de dénivelé

La vue du haut de la colline campanario est réputée ici. Pour la voir il y a deux choix : prendre un téléphérique ou monter à pied. On a bien sûr choisi la deuxième solution et à peine 30 min et 400 m plus haut on a pu profiter de la vue et déjeuner en haut

 

  • Cerro Lopez, 8h, 17km, +/-1350m de dénivelé

La plus belle et la plus dure de nos randonnée autour de Bariloche. 2 h de montée assez facile jusqu’au refuge Lopez puis 2h d’escalade pour finalement atteindre le sommet.

Au sommet une vue extraordinaire à 360° avec notamment el Tornador (le grand sommet du coin), 2 volcans chiliens et bien sûr tous les lacs.

On a aussi pu voir nos premiers condors. Ils sont très impressionnants.

 

Bariloche a aussi été l’occasion pour nous de goûter des spécialités argentines. On a bu notre premier maté (en gros ça a le gout de thé beaucoup trop infusé), on a tenté nos premières empanadas maisons et on a bien sûr aussi goûté les fameux steaks argentins – miam miam !

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Après toutes ces aventures nous avons emprunté la mythique Route 40 pour rejoindre El Chalten. La route est magnifique, on peut y voir toute la diversité de la Patagonie : les lacs, les immenses plaines et les hautes et moyennes montagnes. On a aussi pu voir nos premiers guanacos, les lamas sauvages, des nandous et bien sûr des moutons.

Après tout de même 24h dans le bus nous étions heureux d’arriver à destination.

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~ Vietnam ~ 3 jours pluvieux à Sapa

Me voilà de retour à Hanoi après 3 jours passés dans la région de Sapa.

Au cas où on oublie :)

Au cas où on oublie 🙂

Comme le dit le titre je n’ai vraiment pas été chanceuse avec la météo ! Et à Sapa quand il pleut le sol est très glissant et tu ne vois pas à 10m. Ce qui est un peu dommage car les paysages sont normalement sublimes. Il y a des rizières en terrasses magnifiques.

Mais à part ce petit désagrément j’ai quand même pu vivre et voir de belles choses.

Sapa ou plutôt sa région est réputée pour 2 choses :
– ses paysages donc, mais là il va falloir demander à Google de vous montrer
– ses nombreuses minorités ethniques.
De nombreux peuples vivent en effet dans la région, 16 de mémoire. Ils ont des coutumes, des manières de s’habiller et de vivre très différentes mais vivent en paix depuis de nombreuses années.
Ils ont à cœur de préserver leurs spécialités. Bien sûr ils commencent aussi à s’ouvrir au reste du monde mais ils font attention à maintenir leurs savoirs traditionnels d’une génération à l’autre.
Il y a plusieurs raisons à cela : volonté d’expression de soi bien sûr et aussi volonté de gagner sa vie. En effet ses peuples vivent de ce qu’ils cultivent mais surtout des touristes qui viennent dans la région, en leur vendant des objets, en les recevants chez eux et en leur servant de guides.

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Au départ je voulais passer par une agence pour m’organiser un treck et des nuits dans une famille. Je me suis donc renseignée à Hanoi d’abord puis en arrivant à Sapa ensuite mais je n’ai vraiment pas été convaincue par leurs services. Soit tu es tout le temps en grands groupes, et tous les groupes passent par les mêmes chemins, soit tu marches seules avec un guide mais le soir tu te retrouves non pas dans une famille mais dans une maison transformée en chambre d’hôte qui reçoit jusqu’à 10 personnes. (Il faut bien sûr poser de nombreuses questions avant qu’ils te disent la vérité : au début leur discours est tout beau tout rose…). J’ai donc décidé de suivre mon instinct et de suivre une des nombreuses femmes de la région qui sert de guide et de dormir dans sa maison le soir.

Vu le temps j’ai aussi décidé de me poser une journée à sapa et de ne faire que 2 jours 1 nuit de randonnée.

Je suis donc partie mercredi matin avec Bau. Elle fait partie de la tribue des H’mongs noirs.
On est accompagné par deux sud américaines qui dorment ce soir chez une de ses amies.

Le premier jour on a relativement de la chance : il ne pleut pas, mais une épaisse couche de nuage nous empêche de voir les rizières.

En marchant dans la forêt on sent une forte odeur venant des champs de chanvre.


On passe plusieurs villages et c’est super de pouvoir observer les gens vivrent, regarder les très nombreux enfants jouer. Avant chaque famille avait entre 6 et 14 enfants. Maintenant la plupart en ont 3 mais ça fait déjà pas mal de monde.

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Les villages qu’on traverse ont entre 400 et 600 habitants.
Les maisons sont très sommaires.

Elle, c'est ma préféré : elle fait semblant de coudre pour imiter sa mère. Je lui ai demande si elle savait déjà coudre, ce qui l'a bien fait rigoler :)

Elle, c’est ma préféré : elle fait semblant de coudre pour imiter sa mère.
Je lui ai demandé si elle savait déjà coudre, ce qui l’a bien fait rigoler 🙂

La plupart des gens travaillent dans les champs, dans leur jardin, les femmes brodent, tissent et cousent aussi.
Avant elles faisaient tous leurs vêtements elles mêmes. Y compris la culture de la fibre, la teinture, le tissage, la découpe, la décoration…
Maintenant elles continuent mais achètent également des vêtements vietnamiens comme elles les appellent (en réalité plutôt européens/américains car ce sont des t-shirts et des sweat-shirts).

Leurs costumes traditionnels sont magnifiques, tout en couleur.

Après plusieurs heures de marche on arrive dans le village de Bau : Hau Tao.

On dépose les sud-africaines chez elles et on va chez Bau.

En arrivant on retrouve son mari, qui n’est vraiment pas avenant, et son fils de 11 mois, que j’avais vu la vieille et le matin et qu’on avait laissé au papa avant d’aller marcher. Il était venu le chercher en moto. C’est rigolo, avant de lui donner elle l’a allaité assise par terre dans la rue. Quand je pense au barrouffe que certaines personnes font en France si tu as le malheur de donner le sein en publique ! Ici ils sont beaucoup plus simples, tout en restant très pudique.

La maison est très très sommaire.

Il y a une grande pièce principale avec une demi-cloison pour la « cuisine » et une cloison pour la chambre des parents et du fils. Dans la pièce centrale il y a une petite table, des mini – bancs et une armoire.


Ensuite il y a un lit et un autre couchage en mezzanine.


La cuisinière est un trou dans le sol dans lequel ils font du feux.
Bien sûr il n’y a pas de salle de bain juste un bidon d’eau à l’extérieur et les toilettes sont dans une cabane dans le jardin.

En arrivant je suis assez mal à l’aise. Ils ne me parlent pas du tout. Pas un mot et je n’ai nulle part où m’asseoir. C’est assez étrange.

Après un moment elle me propose d’aller prendre une douche chaude chez la seule personne qui en a une dans le village. On est donc parti rejoindre un des voisins. Ils sont sympas et ont plein d’enfants qui courent partout. Leur dernier fils est désespéré car il veut absolument que son père l’amène faire de la moto. Il est donc monté sur la moto et pleure à grosses larmes pendant très longtemps. C’est assez drôle. (Il doit avoir 1 an et demi.)

La femme me montre la douche, super moderne ce qui clash avec le reste de la maison. Elle est située à l’extérieur de la maison.


Petit détail ils n’ont pas encore pu acheter/fabriquer la porte! Elle me dit qu’elle va dire à tout le monde de ne pas venir. Je me douche donc rapidement en croisant les doigts pour que personne ne passe !

En sortant les deux filles de Bau sont revenues de l’école. Je suis contente, elles sont super mignonnes et m’adoptent après les 10 minutes réglementaire d’observation, l’histoire de voir qui je suis.
On passe donc le reste de l’après-midi à jouer toutes les trois avec des ballons de baudruches.

J’ai essayé d’aider Bau et son mari à cuisiner mais je n’étais pas trop la bienvenue donc je suis retournée jouer.

On a ensuite mangé tous les 5, assis sur leurs micro-bancs.
Le repas est vraiment bon et copieux : du riz, du porc à l’oignon, des nems, des pousses de bambou et de la soupe de potiron. Miam !

Après mangé, c’est de nouveau assez étrange car Bau, son mari et leur fils partent rendre visite à une de leur sœur et me laisse seule avec les deux gamines. Elles ont manifestement, à 4 et 6 ans, l’habitude d’être toutes seules, comme tous les enfants que j’ai croisé aujourd’hui. Ils se baladent seuls sur des longues distances en n’ayant pour certains pas l’air d’avoir plus de 3 ans.

On va très vite se coucher car les petites sont crevés et je n’ai pas grand chose à faire. Heureusement que j’ai pris ma liseuse.
Je m’installe donc dans la mezzanine, sur la couverture qui sert de lit.
Je suis contente d’avoir une grande moustiquaire 🙂

Le lendemain tout le monde se réveille très tôt.
Bau me prépare des pancakes pendant que les filles se préparent pour aller à l’école. Le père, lui, s’occupe du jardin avec le bébé sur le dos.

Mes photos sont super flous car je ne me sentais pas super à l'aise de les photographier dans leur maison

Mes photos sont super flous car je ne me sentais pas super à l’aise de les photographier dans leur maison

10 minutes après le petit déjeuné, tout le monde est parti sauf le bébé, Bau et moi. Elle me dit que sa belle-sœur qui habite dans la maison voisine nous invite à manger et boire de l’alcool de riz.
C’est parti ! On rejoint la maison en passant dans les rizières et je me retrouve chez la belle-sœur en question avec 9 autres personnes, déjà bien éméchées, à boire de l’alcool de riz à 9 h du matin en mangeant des nouilles, du poulet, de l’omelette, du choux et de la pomme.

Les H’mongs, trinquent beaucoup et remplissent le verre de leur voisin en faisant des discours et des remerciements. Ca m’a fait penser très fortement à la Corée.
L’alcool de riz c’est un peu comme la goutte de nos campagnes. Ils distillent l’alcool eux-mêmes et peuvent en boire vraiment beaucoup.
Ce n’est pas mauvais et pas si fort que ça, je dirait 40 degrés, mais à 9h du matin après les crêpes ça pique !!
Je n’ai pas envie d’être soûle à 11h avec d’aller marcher alors je bois doucement. Mais ils me resservent tout le temps.

C’est très convivial et Bau fait l’effort de me traduire régulièrement les conversations.

Au bout de 2h30 je suis quand même pressée de partir !

On attend que la pluie cesse un peu et surtout que les deux sud-africaines soient prêtes. En effet elles ont vraiment fait n’importe quoi. Il y a des gens dont le non-respect m’étonnera toujours. la veille elles sont partis à 20h en disant à leur famille d’accueil qu’elles allaient faire un tour près de la cascade qui est à 5 minutes de leur maison, et sont finalement rentrées à 2h du matin. Forcément la famille s’est inquiétée et les as cherché partout dans la nuit. Ici on est dans un petit village, sans routes, sans éclairages publiques et sans bars bien sûr. La femme a finalement appelé Bau en plein milieu de la nuit pour lui demander si elles étaient avec nous. Et Bau s’est souvenue qu’on avait croisé un mec qui dormait chez son cousin. Elle a donc appelé son cousin qui lui a confirmé qu’elles avaient été chez lui et qu’elles étaient parties se promener.
Quand je les ai vu le lendemain elles n’étaient même pas désolées d’avoir causés autant de problèmes à tout le village. C’est vraiment incroyable !

On est donc partie ensuite « randonner », enfin plutôt se balader sur les routes car les chemins étaient très glissants et avec la pluie continue ce n’était pas très intéressant.

J’ai tout de même pu voir 2-3 endroits sympas :

A l'école

A l’école

Moudre le riz avec les enfants

Moudre le riz avec les enfants

ou en utilisant l'eau de la rivière

ou en utilisant l’eau de la rivière

On a fini le chemin jusqu’à Sapa à 3 sur leur moto. Son mari est venu nous chercher et nous à ramener. Heureusement c’est un bon conducteur ! Car entre la pluie et la brume je n’étais pas mega rassurée !

Après ces 2 jours riches en émotions, de retour à Sapa j’ai pu me poser un peu dans un restaurant avant de reprendre le bus de nuit direction Ha Noi.