~ Cambodge ~ Kep : la ferme aux papillons et le bord de mer

Kep, avant d’être détruite il y a 40 ans, était une sorte de Saint Tropez local -dixit une habitante 🙂 Il reste maintenant beaucoup de ruine de cette époque. Mais la ville a su garder du charme.

Aujourd’hui j’ai parcouru 18075 pas à travers la ferme aux papillons, la ville et le bord de mer.

La ferme aux papillons est nouvelle et excentrée alors elle n’est pas très connue mais elle vaut le coup.  Elle est située juste à l’extérieur du parc national dans la forêt. L’entrée est sur donation donc tout le monde peut y accéder 🙂

Il n’y a pas des milliers d’espèces mais plusieurs dizaines et il y a vraiment beaucoup de papillons. J’ai eu la chance d’être seule dans le parc donc je pouvais observer les papillons tranquille  sans que personne ne les fassent s’envoler, bien qu’ils le fassent très bien tous seuls dès que tu es prêt à faire une photo !

Je vous épargne et je ne vous met que quelques photos :

Mon préféré, il était énorme et farouche, j'ai eu du mal à le photographier

Mon préféré, il était énorme et farouche, j’ai eu du mal à le photographier

La ville et le bord de mer sont très jolis. J’ai vu de nouveau beaucoup de papillons, des chiens, des singes, des enfants livrés à eux même et des familles venus manger des crabes sur la plage. J’ai vu aussi beaucoup de statues et bien sûr la mer et ses îles !

Le bâtiment de l'indépendance

Le bâtiment de l’indépendance

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prendre la pose face à la mer

Prendre la pose face à la mer

A cette époque la pluie n'est jamais bien loin

A cette époque la pluie n’est jamais bien loin

~ Cambodge ~ Kep et son crabe bleu aux poivres de Kampot

Ce matin je quitte Phnom Penh pour me diriger vers le Sud du pays et la région de Kep, la région du fameux crabe bleu et du poivre de Kampot, réputé pour être un des meilleurs du monde.

Je prend donc le bus pour rejoindre la petite ville de Kep. Le bus est quasi vide et il n’y a que des cambodgiens. On est complètement en hors saison.

Un truc assez rigolo ici par rapport aux autres pays d’Asie : ici ils aiment le pain, probablement un reste de l’occupation française ! Dans les stations de bus il y a des vendeurs ambulants qui viennent vendre des baguettes et des pains de mie. Ça fait plaisir de pouvoir manger de la baguette au petit déjeuner 🙂 et des sandwichs de temps en temps.

Dans le bus j’ai rencontré une cambodgienne qui vit aux US. Elle vient tous les mois ici car elle est bénévole dans une école depuis déjà 6 ans ! C’est assez impressionnant qu’elle fasse tout ce chemin à chaque fois. Des amis à elle ont récoltés de l’argent aux US pour ouvrir cette école car dans la région l’accès à l’éducation est difficile, mais ensuite ils n’ont pas trouvé de directeur. Alors elle s’est proposée de venir régulièrement pour gérer l’école, recruter les professeurs, leur donner des grandes directions pour leur cours… Elle ramène aussi du matériel à chaque fois, des livres principalement.

A midi j’ai fait la connaissance d’une cambodgienne originaire de Kep très sympa qui parle très bien français. Presque tous ses 6 enfants vivent en France, sauf 1 qui n’aime pas la France et qui est revenu travailler à Phnom Penh. Elle était rigolote et réservée. Elle m’a finalement invité à manger en m’avouant en partant que son mari est français et que ça lui fait plaisir de pouvoir discuter avec une française. Les cambodgiens me semblent avoir beaucoup de pudeur et de timidité.

Malgré ces belles rencontres (et d’autres je ne peux pas toutes les écrire ! ) mon premier contact avec les cambodgiens qui travaillent dans le tourisme n’est pas très facile. Le chauffeur du bus a par exemple refusé de me laisser descendre où je voulais (en Asie tout le monde est toujours déposé chez lui) alors que c’était sur sa route, 1 km plus loin. Il est descendu, à descendu mon sac et l’a posé au milieu de la route en me disant que je devais prendre un tuk tuk. C’est pas bien grave, j’ai du coup refusé le tuk tuk et marché le dernier km ce n’est pas bien loin mais sûr le principe c’est vraiment énervant. A chaque fois que tu fais quelque chose ici tu vois qu’ils font tout pour te compliquer les choses et te faire dépenser plus d’argent. Je suis une touriste, je m’attend à payer plus cher, à me faire un peu rouler parfois. Mais ici c’est fait de manière pas très agréable, par rapport à l’Indonésie ou à la Malaisie. Les discussions que j’ai pu avoir avec des français qui travaillent ici ne me donnent pas non plus une meilleure image.

Heureusement les gens que je rencontre dans la rue eux sont très souriants et agréables

Arrivée finalement à mon hôtel, j’ai pu partir me balader dans la ville, voir ces fameux pêcheurs de crabes et surtout manger mon premier crabe.

Enfin plutôt mes crabes car ils m’en ont servis 2 pour 7$ avec une sauce délicieuse aux deux poivres verts et noirs et légèrement citronnée.

C’est juste une tuerie !! Il a réussit à détrôner le crabe poilu cuisiné à Shanghai dans mon classement des meilleurs crabes (ce qui n’est pas peu dire !!)

L’apéro

Je suis venu dans cette petite ville où il n’y a rien à faire pratiquement que pour ça et je ne suis pas du tout déçue au contraire 🙂

Par contre j’ai du manger mon crabe en étant observée très intensément par l’ensemble des serveurs qui s’ennuyaient manifestement. 5 personnes qui te fixent quand tu manges un des plats les moins élégants à manger ce n’est pas très agréable… Je leur ai demandé d’arrêter, ils l’ont fait 5 min puis sont revenus, alors j’ai fait abstraction !