~ Indonésie ~ Bali : Lovina beach 

Dimanche après-midi après le départ de Clément pour l’aéroport nous partons avec Marion pour Lovina beach.

Le trajet est folklorique : le chauffeur ne roule qu’à 20km/h et ne connaît pas la route. Quand j’essaie de le guider grâce à mon iPhone il n’écoute pas : comment 2 femmes pourraient-elles lui donner le chemin… Je continue quand même à lui dire quand il se trompe, du coup il demande à chaque fois à des passants qui lui donnent la même info que moi. Il chantonne en conduisant et ne semble pas très attentif, ne voyant les chiens et les scooters qu’au dernier moment devant lui. Les 3h30 de trajet nous ont donc paru une éternité et on est heureuses d’arrivée à Lovina.

On se trouve un hôtel pas très cher et pas trop loin de la plage après avoir vu pas mal de taudis en suivant quelques rabatteurs.

Le village principale qui borde la plage : Kalibukbuk, est très sympa. La plage fait 8km de long et est traversé par plusieurs villages. En arrivant on est contente de trouver ici un peu d’animation contrairement à Amed et une mer calme. Il y a aussi 2 petits marchés de nuit où l’on peut acheter de la nourriture de rue. On s’achète donc à manger et on part manger sur la plage. On sera très vite rejointes par un jeune balinais de 18ans qui fait la nouvelle école de tourisme spécialisée dans les croisières de l’île et qui nous demande de s’entraîner à parler anglais avec nous ! Sympa 🙂

Le lundi on ne fait pas grand chose, on profite de la piscine après avoir tenté la mer qui est vraiment trop sale pour qu’on y rentre.

Après avoir mangé le midi un délicieux poisson grillé la patronne du restaurant me propose un massage car sa famille possède un spa. Je n’avais pas pensé refaire de massage d’ici Java mais les prix sont très correctes et ma peau à besoin d’un gommage après 2 mois. Je me laisse donc tenter pour un massage et gommage de 1h30 pour 9euros. Je ne le regrette pas : ca fait du bien et aide un peu à faire passer le départ de Clément.

Le soir on profite du couché de soleil sur la plage :

Le mardi matin on se lève très tôt : 5h15 pour aller voir les dauphins 🙂 C’est pour ça qu’on est venu jusqu’ici on ne va pas louper ça !

le symbole de la ville

Le symbole de la ville

On part sur un petit bateau de pêcheur accompagnées par un couple d’Indonésiens en voyage de noce. On navigue pendant 45 min à peu près avant d’arriver à l’endroit où viennent souvent les dauphins. J’en aperçois 4 au loin qui sautent hors de l’eau mais après ça on n’en voit plus pendant un long moment. La mer est magnifique au lever du soleil. On commence à se dire qu’on n’en verra pas aujourd’hui quand arrive un autre groupe qui passe non loin de nous. On en verra ensuite beaucoup d’autres, à peu près 7 ou 8 groupes de 4 à 9 dauphins. Leur nage est magique ! Il y a des adultes et des petits. Parfois ils sautent hors de l’eau. Je rêve de voir des dauphins depuis très longtemps et j’ai l’impression d’être une petite fille de 5 ans à nouveau tellement je suis émerveillée 🙂

Les photos ne sont pas belles, ils vont beaucoup trop vites pour moi, mais en film on les voit un peu

Ce matin avant d’embarquer, le patron du bateau nous a dit qu’il y a une crémation à 9h aujourd’hui alors son bateau devra revenir avant. Je suis contente : je veux voir une cérémonie de crémation depuis que je suis à Bali mais n’ai jamais eu l’occasion de pouvoir le faire. La cérémonie de crémation est la plus importante pour les balinais et tout le monde y est convié, y compris les étrangers. Marion n’est pas tentée par l’expérience, j’y vais donc seule. Au départ je ne sais pas trop où aller alors je me renseigne dans le village pour savoir où a lieu le défilé avant d’arriver au cimetière et si ma présence ne va vraiment pas déranger. On m’explique le chemin et que au contraire je devrais y aller et prendre plein de photos. Je rejoins donc le cortège. Il y a 23 personnes qui seront brûlées aujourd’hui afin que leur âme ne soit pas réincarnée. Les défunts sont amenés depuis le centre du village jusqu’au temple par un cortège. Ils doivent toujours être situés au dessus de la hauteur de tête des gens de la foule :

Les gens ont le sourire.

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Lorsque le cortège est arrivé, la cérémonie continue avec différents rituels : de la danse, de la musique, du lancé de poussin et de poulet (j’étais contente qu’ils ne les sacrifient pas !), la finalisation des offrandes :

Les corps sont ensuite sortis (ils ne ressemblent plus beaucoup à des êtres humains : ils ont été enterrés entre 1 et 4 ans et préparés spécialement pour la cérémonie) :

Les corps après avoir défilés sont posés un à un de manière très solennelle dans les 2 vaches en bois fabriquées pour l’occasion, avant d’être entourés d’offrandes puis finalement brûlés. Chaque personne a une offrande spéciale composée de chose qu’il aimait (enfin je crois !) comme des tongues, des chips, un paquet de cigarette…

Ensuite les cendres de chaque personne sont récupérées, placées dans une noix de coco et ensuite amenées à la mer pour être purifiées. Elles seront enfin amenées au temple.

Ce que j’ai trouvé très beau dans la cérémonie est le mélange de joie et de peine qu’on pouvait y ressentir : peine de perdre un être cher et joie de le libérer et de lui assurer une mort libre.

Aujourd’hui a aussi lieu la course de bateau annuelle célébrant l’indépendance de l’Indonésie. Les bateaux partent de la ville voisine et mettent à peu près 3h30 à rejoindre Lovina. C’est l’occasion d’une fête, les gens viennent pique-niquer sur la plage et applaudir les gagnants.

Les 2 jours à Lovina ont finalement été riches en surprises. Une belle manière de dire au revoir à Bali car nous repartons demain pour rejoindre l’île de Java.

~ Indonesie ~ Bali, Amed – piratage du blog par Clément

Aujourd’hui est un jour un peu spécial, aujourd’hui on change de style, aujourd’hui on change d’auteur : une fois n’est pas coutume, aujourd’hui c’est moi, Clément, qui prend le clavier en main, aujourd’hui je pirate le blog de Léa !!!

Pour ceux qui n’ont pas envie / pas le temps / pas le courage / qui ont la flemme de me lire, j’ai pensé à vous et je vous invite à utiliser la molette de la souris, parcourir les photos et aller directement à la fin du post pour un résumé des 2 jours passés à Amed, au Nord-Est de l’île de Bali. Pour les autres, la lecture de nos aventures à Amed commence donc ici. Pour rappel, (en guise de « Previously in Lea is travelling round the world… ») les protagonistes de l’aventure sont Léa, bien sur, Marion, et moi même (sérieusement, qui n’avait pas suivi ?). Nous sommes arrivés à Amed dans le nord-est de Bali après une semaine de road trip entre l’ouest, le nord ouest et le centre de l’île. Amed est un petit village qui a donné son nom à toute la région du bord de mer où il fait bon se reposer sur la plage de sable noir, plonger et faire du snorkeling. On arrive donc en provenance d’Ubud en fin d’après midi après une journée de visites sur le chemin. Notre chauffeur nous propose de nous laisser plus loin que le village même, là où il nous sera plus simple de voir de jolies choses avec nos masques et nos tubas. Après quelques démarchages d’hôtels pleins en haute saison, on trouve finalement 2 chambres dans un bel hôtel où l’on décide de sacrifier l’air climatisé (pourtant pas si luxueux par ces chaleurs) et l’eau chaude pour obtenir un bon prix sur deux nuits. Au programme de la soirée : piscine à débordement de l’hôtel et découverte à pieds de la plage et des environs.

Amed est très tranquille, le contraste avec Ubud est frappant, peu de touristes viennent ici et d’ailleurs assez peu de gens vivent dans cette région.

La plage est une longue bande de sable noir, de coraux et de galets tout aussi noirs. Personne ne se baigne, personne sur la plage, seulement quelques bateaux de plongeurs un peu plus au large. La mer est sombre avec son sol noir et agitée avec plusieurs rangées de rouleaux qui s’éclatent où les coraux sont moins profonds. Tout cela donne une image sauvage et charmante du lieu d’autant plus que le soleil ne va plus tarder à disparaître et diffuse une lumière rasante sur l’écume.

Chaque hôtel ou autre guesthouse possède son centre de plongée et son restaurant, et on trouve un hôtel de ce type entre deux autres hôtels ressemblants le long de la plage, mais tout de même assez éloignés les uns des autres. On remarque que chaque centre de plongée propose le programme de référence français de plongée et l’enseignement dans la langue de Molière. On ne tardera pas à comprendre, qu’en réalité, nous ne croiserons que des français de notre séjour à Amed ! Encore un mystère de plus à élucider ! Théorie du complot ? Thèse extraterrestre ? Lobbying des ébénistes de Mont de Marsan ? Aucune piste n’est pour le moment écartée par les autorités compétentes.

La suite du programme est assez binaire mais pas moins agréable puisque l’on décide à l’unanimité (4 votes pour, 0 contre, la piste des faux électeurs remonterait donc jusqu’à Amed) d’alterner sessions de piscine et de snorkeling. Les vagues puissantes et formant plusieurs rideaux de rouleaux ne rendent pas la chose facile, puisqu’on comprend vite qu’il faut passer derrière les cassures de vagues pour voir le récif de corail. Il faut donc avancer au maximum entre deux vagues puisque chacune d’entre elles nous ramènent un peu plus vers le bord. Une fois passé les différents rideaux, le jeu consiste à regarder sous l’eau tout en surveillant les vagues qui se forment et lutter pour ne pas se faire ramener dans les cassures ni dériver. Quand on n’a pas de chance, il y a trop de fond, et tout est alors trop opaque. Il faut alors nager (si il nous reste encore un peu de forces) en parallèle de la plage pour trouver le récif qui est alors moins profond. Quand on a de la chance on arrive directement sur le récif, et on peut alors admirer la faune sous-marine très riche à cet endroit. On aperçoit alors, lors des sessions chanceuses, des étoiles de mer bleues et une grande diversité de poissons multicolores, des récifs de toutes formes et autres anémones.
Amed c’est aussi l’occasion de (re-)trouver des produits de la mer et nous décidons de choisir un barbecue de calamar, sauce balinaise spicy pour Léa et medium spicy pour Marion et moi. Un régal pour les yeux et les papilles, la cuisson est parfaite et la présentation soignée (ce n’est pas toujours le cas ici !). On agrémente le tout d’un cocktail à base de rhum revisité à la balinaise avec citron, miel, gingembre et citronnelle. Notre premier du mois.


Notre dernier jour à Amed commence de bon(ne)heur(e) avec le levé de soleil sur la plage. Etant orienté à l’Est, Amed est le lieu parfait pour un levé de soleil sur la plage, on n’allait pas louper ça !

On enchaîne avec une session matinale de snorkeling et un petit déjeuner haut de gamme (de temps en temps et après toujours le même banana pancake en tant que petit déjeuner, un buffet avec œufs au plat et pastèque fraîche nous semble luxueux !) avant de repartir vers Ubud, plus central pour nos destinations suivantes.


C’est aussi aujourd’hui mon dernier jour en Indonésie. Demain je laisse les filles continuer vers l’Ouest et Java, c’est donc aussi pour moi l’occasion de faire un point sur ce mois plein d’aventures et de découvertes qui m’ont fait une très belle coupure et un très joli aperçu de ce qui nous attendra pour la suite.
C’était ma première visite sur le sol asiatique et je dois dire que le dépaysement est bien total. Non seulement en ce qui concerne les paysages, la faune, la flore, les habitudes et la vie quotidienne, les repères que l’on peut avoir sont complètement différents mais la façon de penser des indonésiens, basée sur la situation de la personne par rapport à l’espace et sa place dans sa famille, m’est encore très difficilement compréhensible, même après 30 jours sur le sol balinais et lombokien.
Toujours est-il que ces dépaysements, changements de repères, découvertes de nouvelles cultures et de nouveaux paysages et redécouverte de soi, sont justement l’essence même du voyage tel que nous l’entendons, c’est donc avec un sentiment très partagé de joie d’avoir partagé ces découvertes en Indonésie avec Léa et de tristesse de la laisser continuer sans moi que je quitte Bali. Je ne la laisse cependant pas seule et entre de bonnes mains pour l’instant et je me dis que le temps va vite passer avant que je ne la rejoigne à nouveau sur le sol asiatique.

RÉSUMÉ
– Amed c’est :
* Super tranquille – peu de touristes et peu de gens tout court d’ailleurs
* Fait pour la plongée et le snorkeling – une fois les rouleaux de vagues passés, on peut admirer un récif de corail avec la faune qui va avec

– Programme des 2 jours à Amed :
* Levé de soleil sur la plage (orientation plein Est de la plage oblige !)
* Hotel super confort et très abordable : on en profite avec piscine à débordement rien que pour nous et petits déjeuners sur la plage au détriment de l’eau chaude et de la clim.
* Sessions snorkeling en bravant les vagues et rouleaux.

Bref on s’est bien reposés après une semaine aux quatre coins de Bali remplie de visites et de trajets assez fatigants. Il est maintenant temps pour moi de rentrer en Suisse, mais ce n’est que pour mieux revenir dans un peu plus de trois mois pour de nouvelles découvertes hautes en couleurs sur les terres mystiques de Myanmar.

A bientôt

Clément

~ Indonésie ~ Bali, visite de Tampaksiring : les temples de Gunung Kawi et la source Tirta Empul, et visite du waterpalace de Tirta Gangga

Aujourd’hui nous partons pour Amed sur la côte Est de l’île. En chemin on s’arrête pour visiter Tampaksiring d’abord puis le waterpalace de Tirta Gangga.

Tampaksiring est une petite ville pas très loin de Ubud. On peut y voir les temples de Gunung Kawi qui sont les plus anciens de Bali. On commence donc la visite par les temples. Ils sont situés en contre bas de la ville dans les rizières, et il faut descendre 270 marches pour y accéder. Les rizières sont magnifiques.


Dans le temple il y a des candis, des sortes de sculptures en pierre très grandes et très anciennes. Une légende raconte qu’ils auraient été sculptés par les ongles d’un géant.


Nous repartons ensuite visiter le temple de la source sacrée Tirta Empul.

Les gens viennent se baigner dans la source afin de guérir de maladies ou de prier. Le temple est très beau et accueillant et la source très sympa : l’eau jailli de terre dans un bassin, ce qui crée des remous de sables.

L’eau est ensuite redirigée vers plusieurs bassins destinés à la baignade. Les pèlerins se baignent dans les différents bassins successivement et sous chaque fontaine, après avoir fait des offrandes. Ca prend donc un certain temps 🙂


Après avoir mangé dans un restaurant conseillé par notre chauffeur avec une belle vue sur les rizières mais pas très bon, nous sommes allés jusqu’à Tirta Gangga situé à 30 min d’Amed. Une fois n’est pas coutume le palais n’est pas un temple, on n’a donc pas besoin de porter un sarong (il y a quand même un temple à l’intérieur en cas de besoin !!). C’est un palais destiné à mettre en avant l’architecture balinaise et l’utilisation de l’eau. Il a été construit il y a seulement 50ans. L’endroit est vraiment magnifique. On peut y marcher sur l’eau et observer les multiples sculptures en réflexion dans les bassins.

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Une partie du palais est aussi une piscine dans laquelle on peut venir nager.

Le lieux a vraiment beaucoup de charme et mérite définitivement qu’on s’y rende quand on visite cette partie de Bali !

sur la route d'Amed, il y a des rizières magnifique

Sur la route d’Amed, il y a des rizières magnifiques


Nous arrivons ensuite à Amed, prêts pour 2 jours de plage, de piscine et de soleil. Le tout sans voiture, ce qui va nous faire du bien car les trajets ici sont souvent très longs et les routes bien remplies en cette saison touristique.

~ Indonésie ~ Découverte culinaire à côté de Ubud 

Aujourd’hui journée de découverte de la cuisine indonésienne et balinaise.

On avait vu un cours mais il était complet alors notre guesthousse nous en a cherché un équivalent. Si vous allez à Ubud on vous conseille d’ailleurs d’aller chez ces gens : ils n’ont que deux chambres pas chères du tout, très bien situées et très propres et sont vraiment adorables : Koming house, Arjuna Line.

La découverte culinaire commence par la visite d’un marché local. J’ai été très surprise car il n’y a pas beaucoup de fruits, légumes et épices aux marchés mais plus des produits préparés comme les pâtes de poissons, des gâteaux… La plupart des gens cultivent eux-mêmes leurs fruits et légumes, leurs épices… De la même manière que chaque famille cultive elle-même le riz nécessaire à toute la famille pendant une année.

La visite est quand même très sympa et on peut voir un peu les différentes choses avec des explications. Notamment les gâteaux dont certains sont préparés spécialement pour les offrandes et d’autres sont destinés à la consommation. Le guide nous a aussi expliqué que les offrandes et les décorations religieuses réalisées en feuilles de bambou séchées peuvent durer plusieurs années. Les offrandes journalières quant à elles sont réalisées en feuilles de coco fraîches, qui pourrissent en quelques jours.

On part ensuite pour une plantation organique de la région, similaire à celle qu’on a visité il y a deux jours. Cette fois on se concentre plus sur les plantes aromatiques du jardin que sur le café en lui-même.

On voit par exemple le galangal ou gingembre bleu ou gingembre romantique (car quand on le goûte on ne peut pas s’empêcher de dire Waaaahoo)

Le fameux pandan :

Et bien sûr de la citronnelle, du cacao, des jackfruits…

On peut aussi essayer de fabriquer notre propre café en torréfiant les grains (le café à Bali est torréfié une heure) et en le broyant avec un moulin à café traditionnel.

On fait ensuite une dégustation des différentes thés et cafés balinais.

Marion achète aussi une tasse du fameux café luwak. Résultat : il est délicieux car il n’a quasiment pas d’amertume mais beaucoup de goût.

Parmi les autres café un autre a aussi fait l’unanimité : le café coco. C’est un mélange de café balinais, de noix de coco, de lait de soja et du sucre. Le café a un délicieux goût de caramel.

J’ai depuis cherché la recette et celle-ci me paraît pas mal :
1 petite brique de lait de coco
1 à 2 cuillère à soupe d’extrait de vanille
2 cuillère à soupe d’huile de coco fondue
Un peu de miel et de sel

Mixer le tout et ajouter à une tasse de café.

On apprend également qu’ici aussi ils ont la BBC : Bambou Banane et Coconut. Les 3 arbres sont multifonctions puisqu’ils servent pour la boisson, la nourriture, les vêtements, la décoration, les meubles… et j’en passe ! Tous les balinais sont invités à en avoir au moins un de chaque dans leur jardin.

Ensuite nous nous rendons dans la maison balinaise où nous allons cuisiner. On était jusqu’alors séparés par voiture et le groupe est maintenant réunis : nous sommes 13 touristes de différentes nationalités. Il y a des anglais, des américaines, des néo-zélandais et des australiens. Les gens sont sympas et motivés.

On ne cuisine pas entièrement les plats car il y en a 8 au total mais on se partage le travail entre tout le monde. C’est sympa on apprend plein de chose mais c’est difficile de se rappeler les recettes car on ne fait pas forcément les choses dans l’ordre ! Heureusement à la fin ils nous donnent les recettes (pas détaillées, sans les quantités et parfois complètement différentes de celles qu’on a réalisées mais c’est déjà ça 🙂 )

On commence par hacher : de l’ail, du gingembre bleu, des piments, de la citronnelle et des échalotes.

La combinaison des 5 sert de base une fois revenue dans une poêle huileuse à l’ensemble des plats balinais salés ! Pas étonnant que leurs goûts soient proches. On peut par exemple s’en servir en marinade sur du poulet ou du porc pour réaliser des brochettes à cuire au bbq directement ou à l’étouffé enroulé dans des feuilles de bananier (dans ce cas elles sont cuites d’abord à la vapeur puis grillées au bbq).

Les plats peuvent être plus ou moins épicés suivant le type et la quantité de piment utilisé. Généralement les balinais aiment manger très très très très épicé !!

 

Les recettes

  • Sauce barbecue 

Mélanger puis faire revenir : de l’ail, des oignons, du piment, des tomates, du sucre, de la citronnelle, du poivre, du sel, du citron vert et de la pâte de crevette.

Une autre variante que je préfère contient également de l’aubergine hachée finement et du galangal.

 

  • Sauce aux cacahuètes, sauce satay

250 g d’arachides crues, frites pendant 2 min
3 gousses d’ail épluchées, pilées
5 cm de racine de gingembre bleu, pelées et hachées
2 à 3 piments sucrés
30 g de sucre de palme (ou du sucre roux)
1 litre de lait de coco ou de bouillon de poule
1 cuillère à café de pâte de crevette
1 c. à soupe de citron vert fraîchement presse
1 c. à soupe d’échalotes frites
1 tomate

Mélanger les arachides, l’ail, les piments, la tomate, le sucre, la pâte de crevette et le gingembre galangal dans un robot culinaire et réduire en purée jusqu’à obtenir une pâte. Verser dans une casserole à fond épais avec le lait de coco ou le bouillon.
Porter à ébullition puis réduire le feu et laisser mijoter à découvert.
Cette sauce peut accompagner les brochettes satays, les salades (gado-gado) ou être utilisée en dip.

  • Curry

Faire revenir le mélange de base composé d’ail, d’échalote, de gingembre, de piment et de citronnelle. Ajouter des tomates et du curcuma haché, du jus de citron vert, du sel, du poivre, de la pâte de crevette, du bouillon de poule puis du lait de coco.
On obtient ainsi une sauce assez liquide, beaucoup moins crémeuse que pour les curry thai par exemple. Il faut mettre moins de lait de coco.
On peut ensuite faire cuire dans la sauce du poulet, du tofu, du poisson, des légumes…

 

  • Pulung-Pulung Be Pasih Mekuah : soupe de boulette de poisson à la citronnelle

Hacher très finement du poisson et le mélanger à des échalotes, des carottes et du céleri (eux aussi haché finement).
Faire des boulettes (petites) avec la pâte obtenue.
Les faire cuire dans un bouillon obtenu en faisant bouillir de l’eau avec de la citronelle, du gingembre, du curcuma, de la pâte de crevette, du poivre, du citron et du galangal.
Dans des bols, mettre une quantité moyenne de pousse de soja et de coriandre haché grossièrement. Recouvrir de bouillon et de boulettes de poisson.
La recette peut aussi se faire avec du poulet ou du porc. On obtient une très bonne entrée.

C’est aussi la base d’un repas de rue très connue : le Bakso. Dans la rue on y ajoute des vermicelles de riz, des nouilles aux œufs et un œuf cuit dans la sauce soja afin de le rendre plus nourrissant.

 

  • Pisang Rae : dessert de beignets de banane ou de pomme bouillis recouvert de noix de coco

Mélanger la même quantité de farine de tapioca, de farine de riz et de farine de blé. Ajouté du sucre, du sel et de la levure. Diluer avec de l’eau ou du jus de Pandan ou du jus d’orange (qui donneront du goût et de la couleur) jusqu’à obtenir une pâte élastique.
Découper en morceau les fruits, les recouvrir de pâte (comme pour un beignet normal) et les plonger dans de l’eau bouillante.

Une fois cuite, les saupoudrer de noix de coco râpée mélangée à du sel et du sucre.

~ Indonésie ~ Bali, la ville de Munduk

Nous passons la journée à Munduk.

de jour

de jour

de nuit

de nuit

Ici c’est très calme. Les activités sont principalement centrées autour de randonnées et plus particulièrement de randonnées autour des cascades ou des rizières, nombreuses dans la région. Nous partons pour une randonnée vers les cascades. La balade dure 2h45 et est très jolie. On se balade dans plein d’endroits différents : dans la forêt, au bord de la rivière, on passe à côté de maisons isolées…

On peut aussi voir de belles fleurs.

et du café

et du café

Et bien sûr les fameuses cascades qui font plus de 15m de haut !

Comme souvent ici les endroits naturels jolis sont payants. Et tu ne le découvres qu’au milieu d’une côte en escalier très pentue pour être sur que tu ne fasses pas demi-tour. Sur le principe c’est moyen mais le prix est dérisoire !

Pause déjeuner :


Nous retournons ensuite en fin de journée à Ubud pour être à l’heure pour notre cours de cuisine de demain.

la famille qui tient l'auberge

la famille qui tient l’auberge

un singe-pirate croisé en chemin

un singe-pirate croisé en chemin

Le soir on mange dans un restaurant inspiration indo-japonaise très bon. Udon, chicken Katsu et Kare sont au menu 🙂

~ Indonésie ~ Bali : le temple royal de Mengwi, Pura Batukau, les rizières de Jatiluwih, Pura Ulun Danu Beratan et arrivée à Munduk

Aujourd’hui deuxième journée d’exploration en voiture toujours avec notre chauffeur d’hier.
Nous commençons par la visite à Mengwi du temple de la famille royale ou Pura Taman Ayun.

On a de la chance demain à lieux une cérémonie dans le temple et les gens sont en pleine préparation. Ils préparent les offrandes, les bambous décoratifs, de la nourriture. Le temple est beau et c’est d’autant plus intéressant de les voir faire les préparatifs.

Le temple en lui même est assez aéré et géométrique, construit un peu comme un jardin.

En face du temple on peut voir les premiers enfants s’entraîner pour le défilé de l’indépendance de l’Indonésie qui a lieux début août. On en verra ensuite plein d’autres. Il y a un concours du meilleur défilé et chaque école s’entraîne. Les filles d’un côté et les garçons de l’autre marchent au pas en suivant les signes et les coups de sifflet d’un de leur camarade.

Nous partons ensuite pour le butterfly park. En arrivant on nous explique qu’il n’y a pas beaucoup de papillons aujourd’hui car il pleut ! On continue donc notre chemin jusqu’à un autre temple : Pura Batukau. Le temple est situé juste en dessous de la montagne du même nom. C’était le plus mystique de tous les temples qu’on a vu. Il y a peu de monde car la route pour y aller est cabossée. L’ambiance est très romantique et spirituelle. C’est très agréable. Le temple et la forêt se mélangent entre eux. Le moindre petit bout de pierre est recouvert de lichen ou de plante.

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On peut aussi observer les différentes plantes de la forêt tropicale et des insectes étranges :


Nous repartons ensuite pour découvrir le plus mythique de Bali : les rizières classées au patrimoine mondiale de l’UNESCO depuis 2012. Les rizières les plus célèbres sont à Jatiluwih mais le chemin pour y aller est déjà magnifique. On s’arrête de nombreuses fois pour prendre des photos et observer les différentes cultures. Il n’y a pas de saison pour la culture du riz alors les terrasses sont très variées : dans certaines le riz vient d’être planté, dans d’autres il est poussé, dans d’autres il est déjà récolté et les terres sont mises un peu au repos. A Bali le rendement est bon et ils font 3 cultures de riz dans le même terrain par an. Quand les terrasses sont trop petites la terre n’est pas labourée avec un tracteur (sorte de charrette poussée à la main) mais grâce à des vaches qui piétinent le sol gorgé d’eau.


On a profité de l’arrêt à Jatiluwih pour manger en face des paysages sublimes et tester un nouveau plat traditionnel à base de porc : le babi guling.

C’était délicieux !

La dernière visite de la journée était la visite du temple Pura Ulun Danu Beratan, situé sur le lac Beratan.

Le temple était original car en partie sur l’eau et décoré de manière plus moderne avec des statues de couleur. Il y avait aussi une impression d’ouverture très grande grâce à la présence du lac entouré de montagne.
Nous avons ensuite continué la route jusqu’à Munduk, petit village situé dans la montagne où nous avons trouvé une auberge avec une vue splendide sur toute la vallée et une belle piscine à débordement. L’eau était fraîche car elle vient du ruisseau de la montagne mais du coup elle était pure et rafraîchissante 🙂

~ Indonésie ~ Bali : de Ubud à Tanah Lot

Aujourd’hui on trouve un petit restaurant très sympa où on peut manger du poulet tutu pour moi et du poulet au curry pour Clément et Marion, accompagnés de mocktails aux fruits et aux épices délicieux. Le nom du restaurant : Laba-Laba. Si jamais vous passez par Ubud allez y ça vaut le coup ! (Rue Hanoman #49)


On part ensuite à la découverte du Sud du pays de Ubud à Tanah Lot. On a loué une voiture avec chauffeur. A 3 ça ne revient vraiment pas cher 🙂 le chauffeur est super sympa et nous raconte plein d’anecdotes sur la vie balinaise.

J’ai ainsi pu comprendre pourquoi il y avait tant de chiens errants, parfois en très piteux état. Les balinais pensent que ce sont des personnes qui ont mal agi pendant leurs vies précédentes qui se sont réincarnés en chien. Alors ils les chassent, ils les bâtent mais ils les tolèrent…

Les balinais ont beaucoup de dieux tous liés à un élément naturel et des croyances et des rituels associés.

Le jour de notre départ de Sidemen par exemple était un jour de crémation. On a pu au fur à mesure de nos questions ces derniers jours en apprendre un peu plus : quand quelqu’un meurt il ne doit pas être enterré mais être brûlé pour permettre à l’âme de retrouver une autre vie sans être bloquée par le corps de cette vie la. La crémation est donc une fête car elle est une libération. Elle doit se faire un jour bien précis, décidé par un prêtre et coûte très cher car la famille doit nourrir toutes les personnes présentes en plus des autres frais (tout le monde est accepté à la fête même les étrangers). Du coup pas beaucoup de famille peuvent se permettre de faire une crémation directe comme ils les appellent ici, seuls les prêtes et les personnages importants. Les autres sont enterrés peu profondément pendant 1 a 4 ans et quand le nombre de morts est assez important ils organisent des crémations collectives.

Nous commençons par la visite de différents villages d’artisans. Ici les artisans se regroupent dans différentes zones : il y a la zone des peintres, la zone des sculpteurs sur bois, la zone des sculpteurs de pierre, les bijoutiers travaillant l’or et l’argent venant des autres îles indonésiennes… On verra d’abord les peintures, puis le bois et enfin les bijoux. A chaque fois on peut d’abord voir travailler les artisans puis on peut visiter le magasin expo. Les choses sont assez belles mais assez chers aussi. C’est intéressant de voir les différentes techniques utilisées.

ils utilisent différents bois notamment des ébènes, de l’hibiscus et le fameux bois crocodile qu'on ne trouve qu'à Bali

Ils utilisent différents bois notamment des ébènes, de l’hibiscus et le fameux bois crocodile qu’on ne trouve qu’à Bali

le bois crododile

le bois crocodile


Ensuite on va visiter une maison typique indonésienne. Je n’attendais pas grand chose de cette visite mais au final c’était vraiment super.

Ganesh le dieu protecteur, placé à l'entrée de chaque maison

Ganesh le dieu protecteur, placé à l’entrée de chaque maison

Notre jeune guide était super sympa et répondait à toutes nos questions sans soucis. On a ainsi pu apprendre que les maisons balinaises sont composées de 4 bâtiments principaux : l’Est, le Nord (habité par le dieu de la montagne), l’Ouest (habité par le dieu du lac) et le Sud (habité par le dieu du feu). Le bâtiment Est est un bâtiment qui ne sert que pendant les cérémonies de la famille : mariage, décès, limage de dents par exemple. Il contient les photos des ancêtres décédés et un lit où est déposé le défunt pendant quelques jours après sa mort. Le bâtiment Nord sert d’abord au jeune couple marié avant qu’ils n’aient d’enfants (nuits de noce). Puis lorsque le premier enfant arrive, il abrite alors les nouveaux grand-parents. Les jeunes parents et leur nouveau né prendront alors leur place dans le bâtiment Ouest jusqu’à ce que celui-ci ait à son tour un enfant et ainsi de suite. Une maison balinaise est une maison familiale qui abrite la famille depuis des générations. Les filles rejoignent par convention la famille de leur époux et quand la famille est trop grande (trop de fils), certains sont contraints de rejoindre les villes où il n’y a pas de maison familiales. Le bâtiment Sud enfin est la cuisine. Si la maison est suffisamment grande il y a d’autres bâtiments comme par exemple un bâtiment pour accueillir les invités. Dans chaque maison il y a également le temple de la famille où la famille prie chaque jour et y dépose des offrandes composées de 5 fleurs et parfois de nourriture. Les 5 fleurs représentent l’Est, l’Ouest, le Nord, le Sud et le centre et doivent être de couleurs différentes. Chaque fleur a une signification.

La maison que nous visitons abrite aussi un jardin avec de nombreuses plantes et épices locales, une plantation de café et des animaux.

La spécialité de l’île de Bali est le café luwak. Ce café est réalisé grâce à l’animal du même nom (plus connu sous le nom d’Opossum).

le bébé

le bébé

Cet animal qui ressemble un peu a un gros furet mange les grains de café afin de se nourrir de la coque gluante qui entoure le grain. Il ne digère pas le grain de café en lui même alors les fabricants les récupèrent dans ses crottes, les nettoient et font ensuite le café comme dans le procédé classique. Glam !

après de multiples nettoyages

Après de multiples nettoyages

Ce café est super cher et à des vertus médicinales, certains balinais en boivent une tasse par jour pour rester en bonne santé ! – D’ailleurs la grand-mère de la maison que nous avons visité est décédée il y a seulement 3 mois à l’âge de 102ans – On pouvait déguster une tasse pour 3€50 mais après avoir vu les différentes étapes ça ne nous disait plus trop ! On a par contre pu déguster différentes sortes de thés, du chocolat chaud et d’autres cafés fabriqués dans la plantation. J’ai aussi pu goûter le sucre de cocotier que j’avais vu sur internet mais jamais en vrai et c’est très bon.


On est ensuite reparti direction Tanah Lot pour voir le couché de soleil sur le temple. C’est l’endroit le plus visité de Bali et ça m’a fait à peu près le même effet que lorsque j’ai été au Mont Saint Michel. L’endroit est beau mais vraiment gâché par la foule ! Il y a un monde dingue ici, plein d’échoppes de touristes voir même des vrais magasins et restaurants, des vendeurs de rue un peu partout…

Tanah lot est un ensemble de temples construits sur les falaises donc le contraste entre la mer et la pierre est vraiment sympa.

ici il y a aussi un serpent sacré

ici il y a aussi un serpent sacré

et même un singe

et même un singe

Le coucher de soleil rend le site aussi beaucoup plus beau. On a eu assez de chance, les nuages ne sont venus que sur la fin du coucher de soleil avant que le soleil ne rentre dans la mer mais on a pu profiter du début.


On a finalement terminé la journée en mangeant des martabaks au poulet et des terang bulan au chocolat et aux cacahuètes. Miam !!

 

~ Indonésie ~ Bali, Ubud : troisième journée avec Marion 

Aujourd’hui premier jour à Ubud avec Marion. On commence par la visite du palais de Ubud et du waterpalace, qui est juste à côté et très joli et qui n’apparaît étonnamment sur aucune carte de la ville !

Le palais n’est pas très grand et la plupart du site est en fait fermé au public. La visite a donc été super rapide.

un pigeon mange dans les offrandes


Le waterpalace par contre est très beau et on peut rentrer dans toutes les parties du temple à condition de porter un sarong. L’entrée est magnifique avec des lotus partout sur les deux bassins. Le temple est plein de sculptures et d’orchidées.


Après avoir mangé indonésien et chinois, on est reparti par la rue Bisma connue pour être la rue des artistes. On n’a pas tellement vu d’artistes par contre les paysages étaient très jolis. Il y avait plein de rizières. C’est étrange car on est à l’intérieur de la ville mais on dirait qu’on est à la campagne. On est très loin de l’agitation dans laquelle on était à peine 5 min et 300 m avant.

Les canards se baignent dans les rizières

Les canards se baignent dans les rizières


Après avoir réservé nos transports pour les prochains jours et réfléchi à notre itinéraire de la semaine à venir, on est ressortis manger avant d’aller voir un spectacle de danse. Le repas était vraiment affreux. Ils nous ont servi une espèce de viande reconstituée soit disant composée de bœuf… C’était tellement immangeable que j’ai demandé au patron comment ils fabriquaient leur viande et s’il y avait vraiment de la viande de bœuf dedans. Et là il m’a expliqué que le bœuf n’est pas toujours rouge, qu’il existe différentes sortes de bœuf, et qu’ils mélangent différentes choses comme du pain par exemple… C’est la première fois que je n’ai pas pu manger quelque chose dans un restaurant. On est finalement parti en ne payant que nos boissons plus une somme raisonnable pour le service.
Le spectacle de danse qu’on a choisit pour ce soir se déroule dans le palais qu’on a visité ce matin. La danse principale est appelée legong mais le spectacle est aussi composé de différentes scènes pour nous montrer différentes danses traditionnelles balinaises. C’est impressionnant de les voir danser. Ça ne ressemble pas trop à ce qu’on a l’habitude d’appeler danse en Europe. Les mouvements sont désarticulés, les mains et les yeux ont une grande importance.

Ça vaut le coup de venir voir un spectacle quand on est à Bali. Même Clément qui n’était pas super emballé à l’idée de voir un spectacle de danses traditionnelles a apprécié le spectacle.
Après la danse on est retourné manger dans un autre restaurant car on avait très faim !

A Ubud il y a peu de streetfood, ou alors à l’extérieur de la ville. On est donc obligé de manger dans des restaurants.

Ce deuxième repas était très bon! Surtout en comparaison avec le premier 🙂

~ Indonésie ~ Bali : une deuxième journée à Ubud 

Aujourd’hui c’est notre deuxième journée à Ubud.
Nous partons le matin visiter la forêt sacrée des singes dans le Sud de la ville.

La forêt est assez grande mais la partie accessible aux visiteurs est plutôt petite. Elle regroupe plusieurs temples, une salle d’exposition et un auditorium en plein air. Les singes sont en semi-liberté. Ils peuvent partir si ils le souhaitent et pour qu’ils restent ils leur donnent de la nourriture en continue grâce à des paniers et à la vente de bananes aux touristes. Résultats les singes sont plutôt gras ! Et sont regroupés dans un espace pas très grand comparé à leur nombre. Un gardien nous a expliqué qu’ils vivent en plusieurs meutes différentes. Ils sont quand même assez agressifs entre eux et on a pu assister au lynchage de l’un des mâles adultes quand on y était.

Les indonésiens pensent beaucoup au sexe. Ils y font souvent référence. Il y a des sculptures pornographique dans beaucoup de lieux publics ou des magasins. Même ici dans un temple sacré !

Les indonésiens pensent beaucoup au sexe. Ils y font souvent référence dans les conversations. Il y a des sculptures pornographiques dans beaucoup de lieux publics ou des magasins, et même ici dans un temple sacré !

Les singes ne sont pas du tout timides, et voleurs. On a vu pas mal de gens se faire piquer leurs chips, leurs fruits bien-sûr mais aussi leur bouteille d’eau ou leur pince à cheveux. Ils arrivent d’ailleurs parfaitement à ouvrir les bouteilles et à boire directement à la bouteille sans en reverser et sans les mains !

La visite est sympa mais pas extraordinaire.

L’après-midi on a fait un peu de shopping. Je voulais me trouver une robe en soie car il y en a des belles ici mais après essayage elles sont souvent mal taillées… Et ils les vendent trop cher pour qu’elles n’aillent pas parfaitement, du coup j’ai remis à plus tard 😉

On a terminé la journée en s’offrant un massage balinais. Vu ma première expérience cette fois on a été dans un spa réputé. Le prix est à peine plus élevé que dans les autres et le massage est vraiment meilleur. On avait une pièce juste pour nous, ils avaient déposés des panières de fleurs en dessous de la table de massage donc l’odeur était très agréable. Quant aux massages en eux-mêmes ils étaient beaucoup plus précis que la première fois. Les massages balinais sont une succession de pression sur des points d’acupuncture. C’est très agréable et ça détend les muscles pendant plusieurs jours.

Ce soir Marion nous a aussi rejoint, après avoir résolue pas mal de problèmes de carte et de bagage à l’aéroport !!!