Aujourd’hui c’est mon dernier jour sur Kampot et je pars finalement explorer la ville en 18755 pas. Je commence par prendre le petit déjeuner dans une boutique tenue par des chinois : une soupe de vermicelle avec des beignets et du thé. Miam !
Le centre ville est l’ancienne ville coloniale qui a été bien préservée. Les bâtiments sont jolis même si les rues sont un peu trop larges à mon goût. La ville manque de cosy.
Le centre est principalement occupé par des expatriés, dont de nombreux français, qui tiennent des restaurants, des petits magasins ou des auberges. On y trouve donc un certain nombre de pizzerias et de restaurants français. Il y a même des pizzerias qui servent des pizzas à l’herbe ou happy pizzas. En me promenant je n’ai pas l’impression qu’ils vivent vraiment au Cambodge mais plus qu’ils vivent entre eux en formant une communauté à part.
Il y a aussi un certain nombre de faux couples : elle, 15-25 ans, cambodgienne, prostituée et lui, 50-60 ans, bedonnant et pas très beau, européen, américain ou japonais. J’en ai vu plus qu’en Thaïlande et ils sont vraiment répugnants !
La ville est tout de même sympa, surtout avec la rivière qui la parcoure. Les bâtisses sont toutes différentes et charmantes.
Il y a aussi les fameux sièges balançoires que j’adore :
Au Cambodge il y a deux marques de bières principales : Angkor, la plus ancienne, et Cambodia, la nouvelle. C’est très bizarre de donner des noms aussi symboliques à des boissons, la plupart des cambodgiens sont d’ailleurs contres. Ces bières sont absolument partout c’est hallucinant. Toutes les pancartes de nom de magasin sont sponsorisées, ce qui ne les rend d’ailleurs pas très lisibles, les voitures sont sponsorisées… La consommation de bière par les cambodgiens est assez élevée. Elle est moins chère que toutes les autres boissons, sauf l’eau encore heureux. Et Cambodia a trouvé un moyen de fidéliser ses clients : dessous chaque capsule sur chaque canette il y a la possibilité de gagner une autre bière ou un scooter, un ordinateur… Ce qui fait que des personnes très pauvres achètent beaucoup de bières en espérant obtenir un des cadeaux… Et deviennent par la même occasion alcoolique ! Sympa !
Je continue ma balade par le marché de la ville. Ce marché est juste génial! Comme tous les marchés asiatiques il est assez étouffant mais j’ai l’habitude maintenant.
Il y a les parties classiques qui vendent un peu de tout.
La partie avec les artisants bijoutiers. C’est fascinant de les voir travailler l’or et l’argent. Ils ont manifestement très chaud ce qui n’est pas étonnant : il n’y a pas d’air ici et ils travaillent avec des chalumeaux.
Il y a aussi bien sûr les couturières
Les poulets et les canards sont amenés vivants et tués et préparés dans le marché.
L’odeur dans certaines parties du marchés est écœurante.
Il y a aussi des stands ou tu peux manger ou boire un coup.
J’ai profiter de la visite pour m’acheter pour le bus demain les super cigares à la noix de coco et au sésame qu’on a goûté hier pendant la visite 🙂 Miam !
Je pars ensuite à la découverte d’une coopérative, Farm link, qui s’occupent de récupérer le poivre des fermiers de la région, et qui le tri, le prépare et le vend ensuite équitablement. On peut d’ailleurs en acheter et se faire livrer en France sur : http://kadode-kampot.com
lls ont aussi assurer la promotion de ce poivre à travers le Cambodge et dans 10 pays du monde, dont la France. A l’époque coloniale, en France, ce poivre était le must !
Le magasin organise des visites guidées très simples où on peut en apprendre plus sur le poivre. C’est court mais efficace.
Les 3 couleurs de poivres : rouge, noire et blanche proviennent de la même plante elles sont juste récoltées et traitées différemment :
Le poivre noir est récolté vert et ensuite lavé à l’eau froide puis séché 3/4 jours au soleil. Il est ensuite trié.
Le poivre rouge et le poivre blanc sont récoltés quand les grains sont rouges.
Le poivre rouge est ensuite plongé 1 à 2 min dans l’eau froide, séché au soleil puis trié.
Le poivre blanc est trempé dans l’eau froide 4min puis la partie extérieure du grain est enlevée avant qu’il ne soit séché et trié. Apparemment c’est un procédé à eux, d’habitude le poivre blanc n’est pas fait comme ça.
Il y a aussi une autre sorte de poivre ici long et rouge :
A la fin de la visite j’ai pu goûter les poivres et aussi leur fleur de sel (ils ont importés les méthodes de fabrications de Guérande) et leur sucre de palme. Tous leurs produits sont bons.
Pour en savoir plus ils ont un site internet : http://www.farmlink-cambodia.com/fr